La promotion du transport actif vers l’école : l’importance des mesures de sécurité
Dans l’implantation de programmes de promotion de transport actif vers l’école auprès des enfants du primaire, il est primordial d’inclure des mesures de sécurité pour les piétons et les cyclistes.
C’est ce que conclut une étude publiée par l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), qui a évalué le risque de blessure chez des enfants montréalais demeurant à moins de 1,6 km de leur école primaire, s’ils adoptaient le transport actif.
Les chercheurs ont estimé qu’annuellement 2,2% d’enfants de plus seraient blessés (blessures légères) s’ils adoptaient la marche pour se déplacer vers l’école. Pour le vélo, on observerait 14,5% plus d’enfants blessés chaque année.
Parmi les mesures possibles pour rendre plus sécuritaires les déplacements à pied ou à vélo entre la maison et l'école :
- l’aménagement de l'environnement routier, par exemple des dos d'âne, la réduction de la largeur des rues, des feux de circulation pour les piétons;
- un brigadier scolaire ;
- l’accompagnement des enfants par un adulte ;
- le port d'un casque de vélo ;
- cours d'éducation à la sécurité routière.
Selon cette étude, la priorité doit toutefois être accordée aux mesures visant à sécuriser l'environnement routier. Ces mesures se sont révélées efficaces ou prometteuses et, une fois implantées, leur effet protecteur est toujours présent, quel que soit l'âge, le sexe ou le milieu socioéconomique de l'enfant.
L’insécurité routière est l'une des principales raisons invoquées par les parents pour privilégier l'automobile aux dépens de modes de déplacement actifs.
Lire l’étude «Transport actif et sécuritaire des élèves du primaire : analyse comparée des risques de blessures associés aux déplacements des enfants en automobile, à pied et à vélo entre la maison et l'école »
Veille Action – 1er décembre 2014
