Environnement bâti et mode de vie actif

Enviro bâti et activité physique2

Résumé

Les faits

  • Les jeunes Canadiens âgés de 6 à 19 ans passent 63 % de leurs temps libres à des activités sédentaires.
  • En 2010, 70 % des jeunes Québécois de 5 à 17 ans utilisaient uniquement des moyens de transport inactif pour se rendre à l’école.

Des pistes d’actions

  • Favoriser l’accès à des infrastructures récréatives et sportives situées près des secteurs résidentiels.
  • Favoriser les déplacements actifs en aménageant un environnement et des infrastructures sécuritaires pour les piétons et les cyclistes.

Table des matières

Des environnements bâtis à revoir

Qu’est-ce que l’environnement bâti?

« L’environnement bâti englobe tous les bâtiments, les espaces et les produits créés et modifiés par l’homme. Il inclut les habitations, les écoles, les lieux de travail, les parcs, les équipements récréatifs et les systèmes de transport (réseau routier, ferroviaire). Il est présent au-dessus de nos têtes (lignes de transmission électrique) et sous nos pieds (métro, sites d’enfouissement, égouts). » – Department of Health and Human Services, 2004.

Les faits

Plusieurs études montrent que plus la distance est grande entre les lieux de résidence, de travail, d’études et de loisirs, plus il est difficile d’éviter l’utilisation de l’auto (transport inactif) : cela survient notamment dans des zones où la densité résidentielle est faible. L’autre facteur qui décourage les déplacements actifs est une faible connexité (ou perméabilité) du réseau routier, c’est-à-dire lorsque les endroits entre lesquels les gens voyagent ne sont pas bien reliés entre eux par des rues et trottoirs continus, ou des voies piétonnières et cyclables.

  • Au Québec, 54 % de la population vit dans un secteur où la connexité du réseau routier est faible ou moyenne faible[1].
  • Plus de 50 % de la population de 13 régions du Québec sur 16 vit dans un secteur où le potentiel piétonnier est faible ou moyen faible. Par contre, à Montréal, 76 % de la population habite des quartiers ayant un potentiel piétonnier fort ou moyen fort; cette proportion est de 59 % à Laval et de 42 % dans la région de la Capitale-Nationale[1].

Le potentiel piétonnier d’un quartier repose sur de multiples composantes de l’environnement bâti : trottoirs larges et bien entretenus, services à proximité (épicerie, école, parc, bureau), sécurité (trajets favorables aux piétions et cyclistes, éclairage), esthétique, etc. Votre quartier ou votre village sont-ils favorables à la marche? Pour le savoir, faites le test Quel est l’indice piétonnier de votre quartier?.

  • Près de 50 % de la population québécoise de 13 régions vit dans un secteur de faible ou très faible densité résidentielle, soit toutes les régions hormis Laval et Montréal[1].
  • Les zones rurales sont confrontées à des défis importants pour favoriser les déplacements actifs. Une étude a été menée aux États-Unis dans 3 collectivités rurales du Maine. Dover-Foxcroft et Houlton disposent d’un centre-ville modeste, mais regroupant plusieurs attractions (cinéma, restaurant, magasins, etc.) reliées par des trottoirs et des traverses pour piétons qui incitent les résidents à se déplacer à pied. En revanche, les résidents de Waldoboro dépendent de leur automobile dans leurs déplacements quotidiens, car l’aménagement y est peu propice aux déplacements actifs : son centre est peu développé, traversé par une route achalandée, et les activités et services sont éclatés sur le territoire[2].

La mixité de l’occupation du sol

Ce terme est utilisé pour décrire « un territoire (quartier ou région) où plusieurs activités (industrielle, résidentielle, commerciale, civile) se retrouvent à la fois ». – Institut national de santé publique du Québec

Autrement dit, un quartier où l’on retrouve à distance de marche des résidences une variété de services publics et communautaires, de commerces, de centres de loisirs, des espaces verts, etc. Une grande mixité favorise les déplacements actifs.

Plus de 50 % des résidents de 4 régions du Québec vivent dans un secteur où la mixité de l’occupation du sol est faible : Gaspésie-Île-de-la-Madeleine (64 %), Abitibi-Témiscamingue (54 %), Montréal (53 %) et l’Outaouais (52 %)[1].

Que disent les études?

Selon une recension des écrits publiée en 2011, 4 éléments de l’environnement bâti peuvent favoriser l’activité physique des résidents : le potentiel piétonnier et cyclable du quartier, la mixité de l’occupation du sol et l’accessibilité aux différentes destinations[3]. Selon une étude canadienne menée en 2005, les personnes habitant dans les banlieues étaient 2 fois moins susceptibles d’avoir marché ou pédalé pour effectuer au moins un déplacement utilitaire (14 %) que les résidents des quartiers urbains plus densément peuplés (30%)[4].

  • Chez les adolescents, une recension des écrits publiée en 2009 montre un lien entre l’obésité et 3 composantes de l’environnement bâti : une faible accessibilité à des installations et des équipements de loisirs, le type d’environnement (rural, périurbain, banlieue) et l’étalement urbain[5].
  • Aux États-Unis, la probabilité que les jeunes de 12 à 17 ans soient obèses est supérieure dans les régions les plus étalées, comparativement au plus denses[6].
  • Notez tout de même qu’une étude récente (2012) effectuée au Canada a montré une association inverse entre l’étalement urbain et l’activité physique des jeunes de 12 à 15 ans[7].
  • Une étude menée à Atlanta a montré que les adolescents qui habitent des secteurs avec une plus grande mixité d’occupation du sol se déplacent plus à pied que leurs pairs qui habitent dans des secteurs avec une faible mixité d’occupation du sol. En fait, ils se déplaceraient 2,5 fois plus souvent à pied lorsqu’il y a au moins un commerce ou un équipement de loisir situé à une distance inférieure à 1 km du lieu de résidence[8].

Diminution des déplacements actifs

« Le transport actif, c'est toute forme de transport où l'énergie est fournie par l'être humain – la marche, la bicyclette, un fauteuil roulant non motorisé, des patins à roues alignées ou une planche à roulettes. » – Agence de la santé publique du Canada

Une enquête sur les saines habitudes de vie des adolescents âgés de 15 ans fréquentant 10 écoles secondaires de l’agglomération de Québec révèle que[9] :

  • 44 % des adolescents interrogés sont dépendants des transports motorisés et ne fréquentent que 1,7 endroit à pied ou à vélo.
  • 19 % sont considérés comme des « marcheurs d’occasion ». Ils habitent loin de l’école, mais marchent autour de celle-ci ou près de la maison et fréquentent en moyenne 6 endroits à pied ou à vélo.
  • Les « marcheurs et cyclistes endurcis » forment, quant à eux, 21 % de l’échantillon. Ils marchent tous les jours et fréquentent plusieurs lieux à pied ou à vélo; comparativement aux autres jeunes, ils habitent généralement plus près de leur école.

Les jeunes marchent et pédalent moins qu’avant pour se rendre à l’école ou aux parcs, à cause des longues distances à parcourir ou des problèmes liés à la sécurité des parcours. Quelques chiffres :

  • 24 % des parents canadiens rapportent que leurs enfants utilisent seulement des modes de transport actif pour aller et revenir de l’école[10].
  • Le pourcentage d’enfants canadiens qui marchent ou se déplacent à vélo pour aller à l’école et en revenir atteint un sommet à l’âge de 10 ans (environ 35 %), puis décline pour atteindre 15 % à l’âge de 16 ans[11].
  • À Montréal, la proportion des élèves qui marchaient vers l’école primaire est passée de 41 % en 1998 à 34 % en 2003[12].
  • En 2010, au Québec, 84 % des jeunes de 6 à 17 ans faisaient du vélo, soit une baisse de 9 points de pourcentage par rapport à 200512.

Pour en savoir plus sur les études au sujet des effets positifs du transport actif vers l’école sur l’activité physique des jeunes, consultez notre fiche.

Diminution du jeu actif

Les jeunes jouent moins dehors et leurs activités sédentaires sont à la hausse selon le bulletin 2012 de Jeunes en forme Canada[13] :

  • La proportion des enfants canadiens qui jouent dehors (à l’extérieur de la maison) après l’école a diminué de 14 % au cours de la dernière décennie.
  • Les jeunes Canadiens âgés de 6 à 19 ans passent 63 % de leurs temps libres (après l’école et les fins de semaine) à des activités sédentaires.
  • 46 % des enfants canadiens consacrent 3 heures ou moins de jeu actif par semaine, y compris les fins de semaine.

Au Canada, si l’on s’en tient aux données autodéclarées (2009-2010), la majorité des jeunes Canadiens sont suffisamment actifs. Cependant, lorsque l’enquête est menée avec un accéléromètre, les résultats sont nettement à la baisse. Ainsi, selon une enquête canadienne (2007-2009), seulement 7 % des enfants et des jeunes font 60 minutes d’activité physique d’intensité moyenne à élevée (APIME) 6 jours par semaine[14]. Un accéléromètre est un appareil de mesure qui enregistre l'accélération des mouvements de la personne qui le porte et donc de mesurer son activité physique.

Au Québec, selon les données recueillies par l’Institut national de santé publique (INSPQ), près de 60 % des jeunes de 6 à 11 ans déclarent faire chaque jour au moins 60 minutes d’APIME[15]. Cette proportion chute à 40,5 % chez les 12 à 17 ans[16].

Pistes d’actions pour améliorer l’environnement bâti

« C’est principalement sur les activités de loisir et de déplacement qu’il est possible d’agir pour augmenter la pratique quotidienne d’activité physique, d’où l’importance pour toute la population d’avoir accès à des environnements qui favorisent ces activités et d’être encouragée à les utiliser. » – Kino Québec [17]

Pas de preuves indiscutables, mais des pistes prometteuses

Les nombreuses études qui se sont penchées sur les liens entre l’environnement bâti et l’activité physique des enfants et des adolescents ont donné des résultats divergents. Malgré la difficulté d’établir une relation de cause à effet, les auteurs d’une recension des écrits publiée en 2011 ont scruté 103 études et ont conclu que[18] :

  • Pour les enfants, les facteurs les plus fortement associés au niveau d’activité physique sont : le potentiel piétonnier du quartier de résidence; le volume et la vitesse de la circulation automobile; l’accessibilité ou la proximité des lieux de loisirs; la mixité de l’occupation du sol; la densité résidentielle.
  • Pour les adolescents, seulement 2 facteurs ont été relevés : la mixité de l’occupation du sol; la densité résidentielle.

Pour améliorer l’environnement bâti de façon efficace et à long terme, 2 points de départ sont recommandés.

  • Incorporer des objectifs de promotion de la santé dans les décisions de planification urbaine, notamment les projets de construction et de rénovation d’infrastructures (nouveau développement immobilier, réfection de rue, revitalisation d’un quartier)[19].
  • Instaurer des solutions efficaces et durables en favorisant la coopération entre les acteurs concernés : les élus, les législateurs, les services municipaux, les organismes du milieu, la santé publique, le secteur privé, et les résidents[17][20][21].

En gardant en tête ces 2 facteurs, on peut passer à l’action en intervenant sur différents aspects de l’environnement bâti :

  • Favoriser les déplacements actifs en aménageant un environnement et des infrastructures sécuritaires pour les piétons et les cyclistes.
    • Des résultats intéressants du programme Mon école, à pied, à vélo.  Lorsqu’une école s’inscrit au programme Mon école, à pied, à vélo, de Vélo Québec, l’organisme constate une augmentation variant de 4 % à 18 % des déplacements à pied ou à vélo dès la première année d'implantation du projet[22]. Ce programme prévoit, entre autres l’aménagement de secteurs scolaires sécuritaires (Voir notre fiche sur le Transport actif)
    • Un quartier à potentiel piétonnier qui marche. Une étude menée en Colombie-Britannique montre que les personnes habitant dans des quartiers où le potentiel piétonnier est élevé sont plus susceptibles de marcher au moins 10 minutes par jour comparativement à celles qui vivent dans des quartiers moins favorables à la marche[23]
  • Favoriser l’accès à des infrastructures récréatives et sportives sécuritaires, attrayantes et localisées près des lieux de résidence. 
    • Pour plus de jeux libres. Selon une étude australienne publiée en 2010, les jeux libres à l’extérieur représentent une contribution importante au niveau global d’activité physique des enfants de 8 à 9 ans[24]
    • Les avantages de la proximité. Selon une étude menée dans trois villes des États-Unis, la proximité entre le lieu de résidence, l’école, les commerces et les installations sportives et de loisirs favorise la pratique du transport actif chez les jeunes[25]
    • Améliorer les accès. Une étude réalisée à la Nouvelle-Orléans montre qu’un meilleur accès aux sites de jeux et de loisirs est associé à une augmentation de l’activité physique et à une diminution du poids chez les enfants et les jeunes[26].
Financement fédéral pour des infrastructures de loisirs.

Le Fonds d’amélioration de l’infrastructure communautaire sera en vigueur jusqu’au 31 mars 2014. Il est assorti d’un budget de 150 millions de dollars. Les centres communautaires, les centres culturels, les parcs et les sentiers récréatifs, les installations récréatives sont notamment admissibles à ce programme[27]. Pour savoir où vous adresser au Québec : http://www.dec-ced.gc.ca.

Plus ou moins 1 km. Au Québec, la majorité de la population habite dans un secteur dont le point central est à plus de 1 km d’un sentier et d’une infrastructure de loisir. En revanche, 70 % des Québécois vivent dans un secteur dont le point central est à moins de 1 km d’un parc ou d’un espace vert[1].

  • Accroître l’accessibilité et la proximité des services, des emplois et des commerces en favorisant la densité et la mixité des modes d’occupation du sol. - Exemple : à San Diego et Minneapolis, les adolescentes sont plus actives physiquement lorsqu’elles habitent des quartiers densément peuplés[28].
  • Favoriser le design de bâtiments et de commerces qui encouragent l’activité physique : installation de supports à vélo à proximité des services et des équipements de loisirs et de sport, passages piétonniers, mobilier urbain (bancs publics, lampadaires, bacs à fleurs), éclairage, etc.[17]

Lutter contre l'obésité grâce à l'urbanisme. Dans ce reportage diffusé le 26 juin 2012 à Radio-Canada, on explique que les villes doivent repenser l’aménagement urbain pour favoriser les déplacements à pied, à vélo et en transport en commun. La réfection de nombreuses artères et rues est une occasion en or de rendre ces déplacements agréables et sécuritaires.

Façonner des collectivités actives et saines La Fondation des maladies du coeur propose une trousse d’outils sur l’environnement bâti qui comprend le guide Façonner des collectivités actives et saines ainsi qu’une liste de vérification pour l’aménagement d’un quartier propice à un mode de vie sain et actif.

Des exemples québécois, canadiens et internationaux

  • À Montréal, dans le quartier Rosemont, l’espace industriel dégradé des Shops Angus a été réaménagé pour favoriser la mixité de l’occupation du sol : dans ce quartier, les parcs et les espaces verts côtoient des secteurs résidentiels, commerciaux et industriels. Le plan directeur du Technopôle Angus a obtenu, en 2008, le sceau LEED Or pour l'aménagement de ces quartiers[29].

Deux autres projets porteurs à Montréal

Projet particulier d’urbanisme (PPU) du secteur Griffintown. Ce projet a été dévoilé en octobre 2012. Le PPU prévoit notamment la création de 6 nouveaux espaces verts et places publiques et l'adoption d'une nouvelle approche d'aménagement des rues qui mise sur le verdissement et privilégie la circulation des piétons et des cyclistes[30].

Développement et revitalisation des anciens ateliers de Pointe-Saint-Charles. En octobre 2012, la Ville de Montréal a annoncé un projet d’accord concernant un nouveau milieu de vie sur cet ancien site industriel. Ce projet d'envergure est entre autres axé sur la mixité d’occupation du sol : retour d'un pôle d'emplois dans le secteur de Pointe-Saint-Charles, création d'un pôle communautaire et culturel, ainsi que la consolidation d’un quartier résidentiel avec 825 nouveaux logements et la création de parcs et de places publiques. La Ville prévoit aussi la mise en place de mesures favorisant le transport collectif et actif et investira 500 000 $ dans des mesures d'apaisement de la circulation dans les rues avoisinantes[31].

  • En 2012, Victoriaville a obtenu la Coupe Villes et Villages en santé. Cette municipalité offre notamment une flotte de vélos communautaires, des tandems et des vélos adaptés aux personnes à mobilité réduite. On prête aussi des podomètres grâce au programme « Faites un pas vers la santé »[32]. Un podomètre est un petit appareil de mesure qui sert à compter les pas d’un piéton.
  • À Rivière-du-Loup, un vaste terrain appartenant au cégep et situé en plein coeur de la ville a été transformé en parc destiné à la détente active. Constitué d’espaces libres, ouverts et sans obstacle, le parc du Campus-et-de-la-Cité encourage les citoyens de tous âges et de toutes conditions à maintenir un mode de vie physiquement actif[32].
  • À Sherbrooke, la promenade du Lac-des-Nations est un sentier polyvalent de près de 3,5 km, qui encercle le lac et offre un sentier piétonnier et une piste cyclable dotés d’un bel aménagement paysager. En hiver, l’ensemble du sentier est déneigé et éclairé et un sentier de patinage de 1,3 km est aménagé[33].
  • Le quartier Don Lands Ouest, situé à 15 minutes de marche du centre-ville de Toronto, est un ancien secteur industriel qui a été complètement réaménagé pour favoriser le déplacement actif. Ce quartier résidentiel, commercial et industriel est entouré de parcs et d’espaces verts qui couvrent actuellement près de 23 acres[34].
  • La municipalité de Peel, en Ontario a récemment choisi de lutter contre l’obésité en faisant de l’aménagement de l’environnement bâti une de ses priorités. Les nouveaux développements seront notamment construits de manière à respecter l’Indice de développement sain de la ville composé de 7 points : densité, proximité des services, mixité d’occupation du sol, réseau routier, présence de trottoirs, stationnement, esthétique et aménagements à échelle humaine[35]. Le quartier Mount Pleasant, un nouveau développement situé près de la gare de train du même nom, répond à plusieurs de ces critères[36].
  • À Calgary, la nouvelle collectivité Saddleton a été conçue en utilisant le modèle de l’îlogramme, qui a été élaboré à la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) par l’équipe de Fanis Grammenos[37]. Ce modèle « met l’accent sur des sentiers piétonniers placés de façon stratégique, des parcs linéaires et des espaces ouverts qui forment un réseau piétonnier continu et qui relient efficacement les résidences aux parcs, au transport en commun et aux services »[19].
  • Vancouver a adopté un mode de développement et d’aménagement favorable aux déplacements actifs. La ville a augmenté la densité et la mixité des modes d’occupation du sol au centre-ville et dans les quartiers avoisinants, ainsi qu’à proximité de certaines stations de métro. Résultats : entre 1993 et 2004, les déplacements automobiles vers le centre-ville ont diminué de 7 %; en 2009, 30 % des déplacements vers et dans le centre- ville se faisaient à pied et près de 95 % des rues de la ville étaient munies de trottoirs[38].
  • Vancouver dispose d’un programme complet d’aménagement des rues et des trottoirs visant à favoriser le transport actif en reliant les parcs, les services, les centres communautaires et les rues commerciales, tout en rehaussant la beauté des lieux de marche et de cyclisme (Greenways for walking and cycling et Green streets and sidewalks). Le programme Street and sidewalk use for business and activities, aménage des trottoirs suffisamment larges pour permettre la circulation des piétons tout en accueillant des activités commerciales et festives[39].
  • En Angleterre, en 2008, le programme Fitter for Walking a été instauré dans 12 collectivités locales. Cette initiative a permis d’améliorer l’aménagement des trottoirs, l’éclairage des rues et la sécurité de certaines artères pour promouvoir la marche comme mode de transport auprès de 150 communautés[40].
  • En Australie, une politique gouvernementale sur l’urbanisme a été adoptée en 1998. Elle vise à développer des quartiers résidentiels favorables au transport actif en offrant une plus grande connexité des rues, une plus grande densité résidentielle, une mixité des modes d’occupation du sol et un accès accru au transport en commun[41].

Villes actives : des avantages

Selon un guide produit en 2008 par l’Organisation mondiale de la Santé, les villes qui investissent dans des aménagements urbains favorables à la santé peuvent en retirer les avantages suivants[42] :

  • Réduction des coûts de santé et de services de transport.
  • Des citoyens et des travailleurs plus productifs.
  • Offrir un cadre de vie plus agréable pour les résidents, les employeurs et les visiteurs.
  • Réduction de la pollution de l’air, du bruit.
  • Meilleure revitalisation des quartiers.
  • Amélioration du tissu social.

Des rues fermées pour jouer dehors

Lancé en 2010 à New York, le programme Play Street permet de fermer certaines rues à la circulation automobile en juillet et en août afin que la population puisse y jouer ou y organiser des activités (cours de danse, de yoga, etc.). Cette initiative vise à élargir l’espace de jeux actifs dont disposent les enfants et à promouvoir l’activité physique. Durant l’année scolaire, les écoles ne disposant pas de gymnases ou dont l’espace de jeu est limité peuvent aussi avoir accès à une rue fermée afin de faciliter l’activité physique quotidienne de leurs élèves. En 2012, 14 quartiers et 21 écoles de New York participaient au programme Play Street[43].

Des enquêtes ont été menées en 2010 auprès des parents vivant dans des quartiers où des rues sont réservées aux jeux. La plupart d’entre eux ont indiqué que leurs enfants seraient très probablement restés à l’intérieur ou auraient regardé la télévision si ces rues n’avaient pas été à leur disposition[44].

Mieux faire connaître les lieux et les animer

Les environnements favorisant l’activité physique sont nécessaires mais leur seule existence ne suffit pas toujours à faire bouger les gens. La promotion et la diffusion d’information portant sur les infrastructures existantes, les horaires d’ouverture des lieux, les services qui y sont offerts et l’animation des lieux doivent aussi être envisagés, afin d’éveiller l’intérêt de la population[17].

C’est notamment ce que recommandent les auteurs d’une recherche sur le projet du Parc Carignan de Montréal Nord, dont la patinoire a été financée par la Fondation des Canadiens pour l’Enfance du club professionnel de hockey des Canadiens[45].

L’amélioration de l’environnement bâti à proximité de cette patinoire a eu une influence positive sur l’activité physique des résidents, particulièrement celle des jeunes. Cependant, pour attirer une clientèle moins active et féminine, l’animation et l’encadrement de ce lieu doivent être améliorés, en offrant par exemple des ateliers d’apprentissage du patin. Les auteurs recommandent aussi de « soutenir et aider les institutions scolaires à mieux organiser et animer les activités proposées sur la patinoire »[45].

Des projets dans la communauté


Projet Description Groupe d'âge Région Thèmes

À pied, à vélo, ville active!

À pied, à vélo, ville active! cherche à bâtir une culture du transport actif au coeur des municipalités afin d’améliorer la santé, l’environnement et le bien-être des citoyens.

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Ce projet comporte 2 programmes, Mon école à pied, à vélo! et la démarche Ville active, qui visent une concertation des milieux scolaires et municipaux afin de promouvoir la création d’environnements et d’habitudes en faveur du transport actif.

Les 3 volets du programme :

  • la sensibilisation et la mobilisation des communautés scolaires, des enfants, de leurs parents et du personnel ciblé;
  • la formation et la mobilisation des intervenants municipaux en transport actif et en aménagement en faveur des piétons et des cyclistes;
  • la mise en place d’environnements facilitant le transport actif.

Info

Site web : www.velo.qc.ca
Responsable : Catherine Habel, directrice au transport actif par intérim
Courriel : [email protected]
Téléphone : 1 800 567-8356, poste 347

Tous
Toutes les régions
Aménagement et urbanisme,Transport actif

Bien manger, bien bouger en Estrie

Le programme Bien manger, bien bouger du Conseil Sport Loisirs de l’Estrie offre des ressources en saine alimentation et en activité physique pour améliorer l’environnement récréatif municipal.

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Bien manger, bien bouger mets en place des ressources d’intervention régionale spécialisées en saine alimentation et en activité physique en vue d’améliorer l’environnement récréatif municipal et d’accroître les connaissances des acteurs sportifs auprès des jeunes en Estrie.

Le volet sur la saine alimentation consiste à :

  • répertorier et analyser les programmes, outils et matériels d’éducation en nutrition destinés aux enfants de 0 à 12 ans;
  • dresser une liste des pratiques reconnues efficaces ou prometteuses;
  • adapter ou concevoir une formation visant le développement et l’acquisition de compétences en saine alimentation destinée au personnel qui travaille auprès des enfants de 0 à 12 ans;
  • adapter ou concevoir des outils d’intervention en fonction des réalités et besoins du milieu.

Le responsable de l’actualisation du volet « Bien manger » est la Direction de santé publique et de l’évaluation de l’Estrie.

Le volet sur l’activité physique cible :

  • l’amélioration de l’environnement bâti en lien avec l’activité physique;
  • l’enrichissement des compétences des acteurs sportifs qui assurent l’encadrement de la pratique des jeunes.

Le volet environnement bâti rendra les parcs municipaux sécuritaires selon les normes de l'Association canadienne de normalisation (CSA), attrayants, à l’émergence de nouvelles pratiques.

Info

Site web : www.santeestrie.qc.ca

Responsable : Claire Giguère, chef de service - Service de promotion et de prévention, Direction de santé publique de l’Estrie

Téléphone : 819 829-3400, poste 42139

Courriel : [email protected]

Tous
Estrie (05)
Aménagement et urbanisme

Déclic loisir, Du temps libre pour ta santé

À Montréal, le projet Déclic loisir, du temps libre pour ta santé favorise l’accessibilité aux sports, aux loisirs et à l’activité physique des jeunes de 14 à 35 ans.

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Le projet Déclic loisir, du temps libre pour ta santé vise à favoriser l’accessibilité à des activités physiques et sportives aux jeunes adultes (14-35 ans) et aux familles en soutenant des comités locaux d’intervenants.

Ces derniers offrent une programmation adaptée aux besoins, de façon récurrente. Le but du projet :

  • sensibiliser les acteurs du milieu du loisir, du sport et de l’activité aux réalités des jeunes;
  • renforcer les moyens qui incitent à la pratique du sport;
  • favoriser l’accessibilité au loisir, au sport et à l’activité physique pour tous les jeunes.

Cinq arrondissements ont été choisis pour accueillir le projet : Ahuntsic-Cartierville, Lachine, Rosemont-La Petite-Patrie, Sud-Ouest et Verdun.

Info

Site web : www.urls-montreal.qc.ca

Téléphone : 514 722-7747

Courriel : [email protected]

13-17ans
Montréal (06)
Aménagement et urbanisme

Municipalités et familles, ensemble pour des enfants en santé

Le projet Municipalités et familles, ensemble pour des enfants en santé, en association avec le Défi Santé 5/30 Équilibre, vise à faire bouger plus et manger mieux les jeunes Québécois.

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Municipalités et familles, ensemble pour des enfants en santé encourage les familles à passer à l’action avec le Défi Santé.

Les familles peuvent y arriver :

  • en accomplissant des gestes concrets pour améliorer les habitudes de vie de toute la famille;
  • en évaluant et en améliorant la « cote santé » de la maison;
  • en profitant davantage des activités et des services municipaux (arénas, pistes cyclables, piscine, etc.) offerts dans leur milieu.

D’autre part, les acteurs municipaux et les communautés locales sont invités à :

  • sensibiliser, mobiliser et soutenir les familles autour des saines habitudes de vie;
  • faire connaître davantage les infrastructures, les équipements et les services disponibles qui favorisent un mode de vie actif et une saine alimentation;
  • les rendre plus accessibles;
  • poursuivre la mise en place et le développement d’environnements favorables aux saines habitudes de vie (aménagement des milieux, transport actif, politique alimentaire, sport et loisirs, etc.).

Afin de mettre en valeur l’engagement des acteurs municipaux, une structure de reconnaissance a été élaborée de concert avec la Fédération des municipalités du Québec (FQM), l’Union des municipalités du Québec (UMQ), le Réseau québécois de Villes et Villages en santé (RQVVS) et le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT). Différents prix sont remis lors des assises de l’UMQ, à l’événement de clôture du Défi Santé, à l’Assemblée nationale, au congrès de la FQM, et au congrès du RQVVS.

Les municipalités peuvent inscrire et faire valoir un projet d’environnement favorable qui poursuit les efforts pour la mise en place et le développement d’environnements favorables à un mode de vie actif et à une saine alimentation dans différentes catégories.

Un premier répertoire collectif québécois, le WIKICIPAL, s’adresse spécifiquement aux acteurs municipaux (élus, décideurs et professionnels). Il regroupe des outils et services mis à la disposition des municipalités par les organismes nationaux préoccupés par les habitudes de vie.

Info

Site web : www.mamrot.gouv.qc.ca
Responsable : Martine Beaugrand, MSc, consultante Acti-Menu
Téléphone : 514 985-2466, poste 239
Courriel : [email protected]

Tous
Toutes les régions
Aménagement et urbanisme

Opération Fais-toi entendre!

L’Opération Fais-toi entendre encourage les jeunes de 14 à 17 ans à développer un regard critique sur la saine alimentation et l’activité physique.

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L'Opération Fais-toi entendre! amène les jeunes de 14 à 17 ans à avoir un regard critique sur des sujets sociaux (publicité, accessibilité de produits nocifs, défaut d’accessibilité à des services, normes, etc.) qui les touchent et qui ont un impact sur leurs habitudes de vie, en particulier la saine alimentation, l’activité physique et le non-tabagisme.

On les invite aussi à exercer leur responsabilité citoyenne en participant activement à un processus conduisant à une action sociale pour la création d’environnements favorables aux saines habitudes de vie.

Info

Site web : http://faistoientendre.ca

Responsable : Gabrielle Leblanc

Téléphone : 514 948-5317, poste 234

Courriel : [email protected]

13-17ans
Montréal (06)
Aménagement et urbanisme,Image et diversité corporelles

Politique municipale : Appuyer pour agir (APA)

L’Unité régionale de loisir et de sport de la Chaudière-Appalaches guide les élus municipaux à prendre des décisions municipales fondées sur les concepts de saines habitudes de vie.

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L’Unité régionale de loisir et de sport de la Chaudière-Appalaches offre un accompagnement aux élus municipaux afin qu’ils maîtrisent les concepts de saine alimentation, de mode de vie physiquement actif et d’environnements favorables. Elle met également à leur disposition les outils et les services pour exercer leur rôle, qui est essentiel.

Info

Site web : www.urls-ca.qc.ca

Responsable : Isabelle Leblanc-B., coordonnatrice

Téléphone : 418 833-5678, poste 109

Courriel : [email protected]

Adultes
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Quartiers verts, actifs et en santé (QVAS)

Le projet national Quartiers verts, actifs et en santé (QVAS) propose une nouvelle approche pour revoir l’aménagement de l’espace public afin d’encourager la marche et le vélo, surtout auprès des enfants et des jeunes.

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Les modes de déplacement actifs et collectifs font aujourd’hui consensus, d’une part pour réduire les impacts du transport sur la santé et l’environnement, et d’autre part pour rehausser la sécurité et la qualité de vie dans les quartiers urbains.

La transition vers les transports actifs est possible. Les études le montrent : quand les aménagements pour transport actif sont sécuritaires et invitants, les gens les empruntent. Cependant, l’espace urbain est encore trop souvent analysé et aménagé en fonction de la fluidité de la circulation automobile.

Les objectifs précis de QVAS sont les suivants : sensibiliser la population en général, particulièrement les élus et les professionnels, aux problèmes liés aux aménagements inadéquats; informer des solutions potentielles à privilégier; démontrer la faisabilité d’aménager des quartiers propices aux transports actifs; renforcer la volonté politique nécessaire à la transition; amorcer un changement des pratiques et des normes professionnelles en aménagement.

QVAS se décline en 3 volets :

  • promotion des meilleures pratiques en matière d’aménagements favorables aux transports actifs;
  • influence de l’opinion publique et représentations politiques;
  • accompagnement de communautés locales dans la planification de projets pilotes de Quartiers verts, actifs et en santé.

Info

Site web : www.ecologieurbaine.net
Responsable: Luc Rabouin, directeur général du Centre d’écologie urbaine de Montréal
Téléphone : 514 282-8378, poste 229
Courriel : [email protected]

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Vivre en ville

Vivre en ville utilise les principes de développement durable en urbanisme et en aménagement du territoire pour améliorer la qualité des milieux de vie.

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Vivre en ville a pour mission d’améliorer la qualité de l’environnement et des milieux de vie en utilisant les principes de développement durable en urbanisme, en aménagement du territoire et du bâtiment.

Parmi les projets, le transport en commun et le déplacement à pied sont des enjeux de taille pour l’organisme. Vivre en ville appuie plusieurs initiatives et suscite la discussion. Ce projet est composé de 3 volets.

  • Recherche des meilleures pratiques : approfondir les connaissances à travers une veille scientifique, des échanges avec des experts et la participation à des colloques et conférences.
  • Formation et sensibilisation des acteurs de changements : développer une série d’activités et d’outils de formation afin de transmettre à la clientèle concernée les questions d’aménagement, les résultats de ses recherches.
  • Mobilisation et accompagnement des collectivités prêtes à s’engager dans le changement : organiser des activités de réseautage afin d’établir un dialogue favorable à l’atteinte du développement durable. Un service d’accompagnement des collectivités est également compris.

Info

Site web : http://vivreenville.org
Téléphone : 514 394-1125
Courriel :[email protected]

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Rédaction : Veille Action

Révision terrain : Lucie Lapierre, conseillère provinciale en transfert des connaissances, Québec en Forme

Révision scientifique : Nabila Bachiri, PhD, aménagement du territoire et développement régional, Faculté d’aménagement, d’architecture et des arts visuels, Université Laval, Québec

Fiche créée le : 11 novembre 2012

Références

Bibliographie

Notes

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