Le transport actif vers l’école: une occasion en or de faire bouger les jeunes!
Résumé
Les faits
- En 2010, 62 % des jeunes Canadiens de 5 à 17 ans utilisaient uniquement des moyens de transport inactif pour se rendre à l’école.
- Au Québec, près de 60 % des jeunes de 6 à 11 ans sont suffisamment actifs. Cette proportion chute à 40,5 % pour les 12 à 17 ans.
Des pistes d’actions
- Aménager des secteurs scolaires sécuritaires pour les piétons et les cyclistes.
- Favoriser l’implantation et la pérennité de programmes structurés d’accompagnement à pied et à vélo vers l’école.
Des effets bénéfiques multiples
- Santé, circulation, coûts, etc.
Table des matières
Des faits : recours limité au transport actif et peu d’activité physique
Qu'est-ce que le transport actif?
Le transport actif, c'est toute forme de transport où l'énergie est fournie par l'être humain – la marche, la bicyclette, un fauteuil roulant non motorisé, des patins à roues alignées ou une planche à roulettes.
Agence de la santé publique du Canada
Au Canada et au Québec, comme en Australie, aux États-Unis et au Royaume-Uni[1], la proportion d’enfants allant à l’école à pied ou à vélo a décru au cours des dernières décennies. Les craintes des parents concernant la sécurité de leurs enfants, le manque de temps, la motorisation croissante des ménages et l’aménagement de milieux de vie peu propices à la marche ou au vélo font partie des obstacles aux déplacements actifs des enfants.
Les faits : peu de déplacements actifs vers l’école
- Au Canada, en 2010, 62 % des jeunes de 5 à 17 ans utilisaient uniquement des moyens de transport inactif pour se rendre à l’école et 14 % d’entre eux combinaient des moyens de transport actif et inactif[2].
- Le pourcentage d’enfants canadiens qui marchent ou se déplacent à vélo[3] pour aller à l’école atteint un sommet à l’âge de 10 ans (près de 35 %), puis décline à 15 % à l’âge de 16 ans.
- Une enquête menée en 2011 auprès de 397 écoles primaires et secondaires canadiennes a révélé les faits suivants[4] : - moins de 40 % des écoles sondées avaient mis en œuvre un programme structuré encourageant le recours au transport actif; - 42 % des écoles étaient situées près de voies rapides ne favorisant pas le transport actif, et dans 14 % des cas, il n’y avait pas de trottoir menant à l’établissement. - Les écoles situées en milieu rural sont moins propices aux déplacements actifs des élèves que celles situées en milieu urbain.
- Au Québec, comparativement à la moyenne nationale, les parents étaient plus nombreux à affirmer que leurs enfants de 5 à 17 ans utilisaient uniquement des moyens de transport inactif pour se rendre à l’école[3].
- À Montréal, la proportion des élèves qui marchent vers l’école primaire est passée de 41 % à 34 % en 5 ans (de 1998 à 2003). Parallèlement, la distance moyenne parcourue à pied est passée de 550 mètres à 480 mètres (à vol d’oiseau)[5].
- Durant cette même période, l’accompagnement automobile a quant à lui grimpé de 22 % à 31 %[5].
- À Montréal et à Trois-Rivières, 80 % des élèves du primaire qui marchent pour se rendre à l’école n’habitent qu’à 600 m de l’école (à vol d’oiseau)[5].
En Scandinavie, la majorité des écoliers marchent. En Suède, 63 % des enfants de 11 à 15 ans marchent ou pédalent sur le chemin de l’école[6]. Cette proportion monte à 75 % chez les jeunes de 10 à 12 ans en Norvège[7].
Les jeunes ne font pas assez d’activité physique
Ne pas aller à l’école à pied ou à vélo prive les jeunes d’une occasion de faire de l’activité physique de manière quotidienne.
- Au Canada, si l’on s’en tient aux données autodéclarées (2009-2010), la majorité des jeunes Canadiens sont suffisamment actifs. Cependant, lorsque l’enquête est menée avec un dispositif appelé accéléromètre, qui mesure les déplacements, les résultats sont nettement à la baisse. Ainsi, selon une enquête canadienne (2007-2009), seulement 7 % des enfants et des jeunes font 60 minutes d’activité physique d’intensité moyenne à élevée (APIME) 6 jours par semaine[8].
- Au Québec, selon l’Institut national de santé publique (INSPQ), près de 60 % des jeunes de 6 à 11 ans rapportent être suffisamment actifs, en déclarant faire chaque jour au moins 60 minutes d’APIME[9]. Cette proportion chute à 40,5 % chez les 12 à 17 ans[10] .
Vélo minoritaire au primaire. De 2 % à 6 % d’élèves se rendent à leur école primaire à vélo selon l’endroit[11].
L’étalement urbain nuit aux déplacements actifs des enfants et des adolescents. Pour en savoir plus au sujet de l’influence de l’environnement bâti sur le mode de vie actif, consultez notre fiche Environnement bâti et mode de vie actif chez les jeunes.
Des pistes d’actions pour favoriser le transport actif vers l’école
Deux initiatives au Québec
Le programme de Vélo Québec, Mon école à pied à vélo, qui inclut notamment le pédibus.
Le Trottibus de la Société canadienne du cancer.
La mise en place d’une « culture » du transport actif des jeunes sur le trajet de l’école demande du temps, ainsi qu’une grande concertation entre les milieux municipal, scolaire et communautaire. L’exercice consiste à ratisser large pour trouver des partenaires et mobiliser l’ensemble de la collectivité.
Selon le modèle de Vélo Québec, le déploiement d’un plan de transport actif comprend 3 étapes qui peuvent être en séquence ou simultanées.
1. L’aménagement de trajets sécuritaires
30 km/h. Depuis le 1er septembre 2012 en Nouvelle-Écosse la vitesse permise aux abords des écoles est passée de 50 km/h à 30 km/h, au moment où les enfants arrivent à l’école et en repartent[12].
Après une analyse détaillée de l’aménagement des secteurs scolaires, plusieurs mesures peuvent être mises en place, à condition que l’école soit à une distance de marche du domicile. En voici quelques-unes, suggérées par le ministère des Transports du Québec pour les trajets des élèves d’écoles primaires[13].
- Pour ralentir la circulation : marquage de la chaussée, installation de dos d’âne allongés, réduction de la largeur des rues et de la vitesse permise.
- Pour réduire le risque d’accident : réglementer ou interdire le stationnement aux abords des écoles.
- Pour améliorer la visibilité : tailler la végétation, assurer le déneigement et le déglaçage rapide des trottoirs, si nécessaire, déplacer les abribus et les boîtes aux lettres, assurer un bon éclairage du secteur concerné.
- Pour augmenter l’agrément et la sécurité des usagers : élargir les trottoirs, aménager des voies cyclables, assurer une présence policière aux heures critiques.
- Installer des supports à vélo à l’école, dans un endroit adéquat. - 3 153 places de stationnement pour vélo ont été réparties dans 131 écoles (principalement des écoles secondaires) du Québec de 2009 à 2011.
- Au moment de la construction d’une nouvelle école, prévoir des aménagements favorables au transport actif des élèves.
Des mesures peu coûteuses. L’arrondissement du Sud-Ouest (Montréal) a innové en utilisant des outils peu coûteux pour améliorer, de façon significative, le comportement des automobilistes sur son territoire : balises de sensibilisation, balises à chevron, afficheurs de vitesse et balises de priorité aux piétons[14]
Toutes ces améliorations bénéficieront à l’ensemble des piétons et des cyclistes qui fréquentent ces secteurs scolaires.
2. L’éducation et la sensibilisation
Des campagnes de sensibilisation et des activités ponctuelles auprès des parents, des enfants et des automobilistes permettent de modifier progressivement les perceptions qui nuisent au transport actif des écoliers. Les interventions dans les écoles doivent être fréquentes et continues.
- En juin 2011, 36 écoles primaires du Québec ont participé à la campagne la Rue pour tous, une activité organisée par Vélo Québec, qui incite à partager la rue courtoisement, à respecter le Code de sécurité routière et à réduire les déplacements en auto au profit de la marche et du vélo.
- Dans le cadre de son programme Mon école à pied, à vélo, Vélo Québec offre des activités de sensibilisation variées : ateliers de cyclisme urbain pour la famille, marche de repérage avec les élèves, célébration du Mois international Marchons vers l’école, participation à la Semaine À l’école sans la bagnole, etc.
- Pour sensibiliser les parents et les enfants, Vélo Québec distribue le bulletin Aller-Retour 2 fois par année dans les écoles participantes (pour le consulter en ligne : www.velo.qc.ca).
Pour des jeunes habiles et en sécurité à vélo
Le programme CAN-BIKE
En août 2012, le ministère fédéral de la Santé a annoncé le financement d’un projet visant à prévenir les blessures à vélo chez les enfants et les jeunes. En plus d’une campagne de sensibilisation, ce projet a rendu le programme CAN-BIKE plus accessible. CAN-BIKE est conçu pour aider, entre autres, les enfants et les jeunes à acquérir des habiletés en matière de sécurité à vélo. Il est piloté par l’Association cycliste canadienne[15].
Belgique : Brevet cycliste. L’association belge Pro Vélo, offre plusieurs activités destinées à favoriser le transport à vélo chez les écoliers, dont le Réseau des écoliers à vélo, le Brevet cycliste et le Vélobus (ramassage scolaire à vélo)[16].
La trousse Les énigmes de Génivélo
La Société d’assurance automobile du Québec met la trousse Les énigmes de Génivélo à la disposition des services de police, des organismes communautaires et des éducateurs physiques qui veulent organiser une activité de sensibilisation pour les jeunes de 7 à 12 ans[17].
3. La mobilisation
Pour une mobilisation réussie. La direction de l’école, les parents, le service technique des municipalités, etc., tous sont des acteurs essentiels à la réussite du programme et à la mise en place d’une culture du transport actif. Une mobilisation réussie entraîne une prise en charge des enjeux liés au transport actif par le milieu et assure la pérennité du programme après 3 ans[18] – Vélo Québec
- La mobilisation de la municipalité est facilitée si celle-ci participe déjà à un projet priorisant les transports durables : Quartier 21, Quartiers verts, Actifs et en santé ou encore Réseau québécois des villes et villages en santé.
- La mobilisation de l’école est facilitée si celle-ci a déjà des projets éducatifs reliés à la santé de ses élèves ou à l’environnement : École en santé, École verte Bruntland, etc.
- La mobilisation du milieu pour accompagner les écoliers selon un trajet, des arrêts et un horaire prédéterminés. Dans le cas du pédibus de Vélo Québec, les accompagnateurs sont des parents; dans le cas du Trottibus, ce sont des bénévoles de la Société canadienne du cancer qui accompagnent les enfants le matin.
- La mobilisation des enfants par des ateliers d’animation sur le terrain.
L’exemple de Laval. En août 2012, la Commission scolaire de Laval (CSDL) a choisi de prioriser les déplacements actifs, les saines habitudes de vie et la sécurité aux abords de ses écoles primaires. Pour mettre en œuvre cette initiative, la CSDL travaille avec les partenaires suivants : la Ville de Laval, la Conférence régionale des élus de Laval, l'Agence de la santé et des services sociaux de Laval, Forum jeunesse Laval, le Grand Défi Pierre Lavoie, Sports Laval, Québec en forme, CAA-Québec, Vélo Québec et la Société canadienne du cancer[19].
Une politique intégrée. Au Royaume-Uni et à Auckland, en Nouvelle-Zélande, la sécurité des trajets scolaires actifs fait partie du mandat des écoles : elles doivent s’engager à prioriser cet aspect. Par exemple, les 500 écoles primaires et secondaires de la région d’Auckland devront avoir un plan de transport actif complété d’ici 2014[20].
Pédibus et vélobus En France, le Réseau Mille-Pattes existe depuis 2008. Il s’agit d’une fédération créée par des parents d’élèves soucieux des problèmes de mobilité aux abords des écoles.Le réseau est présent dans 62 écoles, majoritairement situées dans le département de la Gironde.
Favoriser le transport actif vers l’école : des effets bénéfiques
1. Des interventions qui fonctionnent
Au Québec
Lorsqu’une école s’inscrit au programme Mon école, à pied, à vélo, de Vélo Québec, l’organisme constate une augmentation variant de 4 % à 18 % des déplacements à pied ou à vélo dès la première année d'implantation[21].
En Californie
En Californie, après la mise en oeuvre d’aménagements sécuritaires dans le cadre du programme Safe Route to School, la proportion d’élèves se rendant à pied ou à vélo à l’école a augmenté de 3 % à 29 % selon les écoles[22] .
En Nouvelle-Zélande
L’exemple d’Auckland en Nouvelle-Zélande illustre bien les nombreux effets bénéfiques de la réduction de la circulation automobile aux abords des écoles primaires et secondaires participant à un programme de transport actif des élèves.
En 2009, la ville a évalué les effets de ce programme en sondant 108 écoles et 51 000 élèves. L’enquête a constaté une réduction de près de 5 % des déplacements en auto et une augmentation de 5 % des déplacements à pied et à vélo. Chaque année, cela équivaut à[23] :
- 7 205 voyages en auto en moins vers l’école le matin;
- près 2 000 enfants de plus se déplaçant activement vers l’école;
- une diminution du nombre de kilomètres parcourus en véhicule (-2,5 millions);
- une réduction de la congestion routière et de ses coûts (-20,5 millions $NZD, soit environ 16 millions $CAN);
- une réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) de 735 tonnes.
Moins d'accidents. À Auckland on a aussi constaté une diminution de 48 % des accidents de la route chez les jeunes piétons qui fréquentent des écoles où le programme de transport scolaire actif est finalisé. Dans les établissements qui ne bénéficient pas de ce programme, la réduction a été de seulement 15 %[24].
2. Des effets sur la santé des jeunes
Presque toutes les études scientifiques qui traitent des effets positifs du transport scolaire actif sur la santé ont été effectuées à l’extérieur du Québec ou du Canada. Les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie sont les principaux pays ayant financé ce type d’études.
- Selon les auteurs de 3 recensions des écrits, publiées entre 2008 et 2009, aller à l’école à pied ou à vélo permet aux enfants d’êtres plus actifs physiquement[25][26], de dépenser plus de kilocalories par jour[27] et d’avoir une meilleure forme cardiovasculaire[28] que leurs camarades qui n’utilisent pas le transport actif sur le trajet de l’école. Cependant, le lien de cause à effet entre le recours au transport actif sur le trajet de l’école et une réduction de l’embonpoint ou de l’obésité n’est pas encore établi[29][30].
- En revanche, selon une recension des écrits publiée en 2011, le transport actif vers l’école améliore le rapport masse musculaire/masse adipeuse (plus de muscle, moins de gras) des enfants. Il améliore aussi leur forme physique, surtout chez ceux qui utilisent leur vélo[31] .
- Au Québec, une étude menée auprès de 1 200 enfants durant 3 ans a montré que ceux qui marchaient sur le trajet de la maternelle ou de l’école primaire avaient un plus faible indice de masse corporelle que leurs camarades transportés en autobus ou en auto[32].
- Selon l’INSPQ, lorsqu’on tient compte du transport actif vers l’école ou le travail, la proportion de jeunes de 12 à 17 ans qui font suffisamment d’activité physique augmente de 6 points de pourcentage[33].
- Deux études effectuées en Europe et publiées en 2012 indiquent que : - les adolescents qui vont à l’école à vélo ou à pied sont moins susceptibles de souffrir d’embonpoint que ceux utilisant les transports passifs. Cependant, seule la pratique du vélo était associée à un risque plus faible d’obésité (Danemark)[34]; - prendre son vélo pour aller à l’école améliore la capacité respiratoire des jeunes et est associé à un indice de masse corporelle moindre (Norvège)[35].
3. Des effets positifs sur l’apprentissage, l’autonomie, le moral…
Parmi les effets positifs des déplacements actifs vers l’école :
- Le transport actif a un effet bénéfique sur la socialisation des jeunes et la concentration à l’école[13].
- L’apprentissage des consignes de sécurité favorise l’autonomie des enfants[13].
- La connaissance de son environnement renforce le sentiment d’appartenance à son voisinage[13].
- Le Trottibus de la Société canadienne du cancer favorise les liens intergénérationnels, car plusieurs des bénévoles accompagnant les enfants sont des personnes retraitées[36][37].
- Les enfants du primaire sont très réceptifs à l’idée de faire quelque chose de concret pour préserver l’environnement. Cela leur donne du pouvoir sur une situation qui les inquiète[11].
Projets dans la communauté
Projet | Description | Groupe d'âge | Région | Thèmes |
---|---|---|---|---|
À pied, à vélo, ville active! |
À pied, à vélo, ville active! cherche à bâtir une culture du transport actif au coeur des municipalités afin d’améliorer la santé, l’environnement et le bien-être des citoyens. Ce projet comporte 2 programmes, Mon école à pied, à vélo! et la démarche Ville active, qui visent une concertation des milieux scolaires et municipaux afin de promouvoir la création d’environnements et d’habitudes en faveur du transport actif. Les 3 volets du programme :
Info Site web : www.velo.qc.ca Responsable : Catherine Habel, directrice au transport actif par intérim Courriel : [email protected] Téléphone : 1 800 567-8356, poste 347 |
Tous | Toutes les régions |
Aménagement et urbanisme,Transport actif |
Le Trottibus, l’autobus qui marche |
Le Trottibus est un service d’autobus pédestre offert aux jeunes pour les encourager à marcher jusqu’à l’école. Le projet national Trottibus encourage les jeunes du primaire à marcher jusqu’à l’école en leur offrant un service d’autobus pédestre. Les autobus pédestres suivent un trajet prédéterminé avec des arrêts planifiés pour prendre des jeunes et les accompagner en marchant jusqu’à l’école. Les Trottibus sont encadrés par des « conducteurs » bénévoles, placés à l’avant et à l’arrière du convoi, qui assurent la sécurité des enfants et soutiennent leur motivation. Le Trottibus de la Société canadienne du cancer (SCC) et ses partenaires a aussi pour objectifs :
Info Site Web : www.cancer.ca Responsable : Marie-Michèle Voyer, chargée de projet, Transport actif Téléphone : 514 255-5151, poste 4504 Courriel : [email protected] |
6-12 ans | Toutes les régions |
Transport actif |
Politique municipale : Appuyer pour agir (APA) |
L’Unité régionale de loisir et de sport de la Chaudière-Appalaches guide les élus municipaux à prendre des décisions municipales fondées sur les concepts de saines habitudes de vie. L’Unité régionale de loisir et de sport de la Chaudière-Appalaches offre un accompagnement aux élus municipaux afin qu’ils maîtrisent les concepts de saine alimentation, de mode de vie physiquement actif et d’environnements favorables. Elle met également à leur disposition les outils et les services pour exercer leur rôle, qui est essentiel. Info Site web : www.urls-ca.qc.ca Responsable : Isabelle Leblanc-B., coordonnatrice Téléphone : 418 833-5678, poste 109 Courriel : [email protected] |
Adultes | Chaudière-Appalaches (12) |
Transport actif,Aménagement et urbanisme |
Quartiers verts, actifs et en santé (QVAS) |
Le projet national Quartiers verts, actifs et en santé (QVAS) propose une nouvelle approche pour revoir l’aménagement de l’espace public afin d’encourager la marche et le vélo, surtout auprès des enfants et des jeunes. Les modes de déplacement actifs et collectifs font aujourd’hui consensus, d’une part pour réduire les impacts du transport sur la santé et l’environnement, et d’autre part pour rehausser la sécurité et la qualité de vie dans les quartiers urbains. La transition vers les transports actifs est possible. Les études le montrent : quand les aménagements pour transport actif sont sécuritaires et invitants, les gens les empruntent. Cependant, l’espace urbain est encore trop souvent analysé et aménagé en fonction de la fluidité de la circulation automobile. Les objectifs précis de QVAS sont les suivants : sensibiliser la population en général, particulièrement les élus et les professionnels, aux problèmes liés aux aménagements inadéquats; informer des solutions potentielles à privilégier; démontrer la faisabilité d’aménager des quartiers propices aux transports actifs; renforcer la volonté politique nécessaire à la transition; amorcer un changement des pratiques et des normes professionnelles en aménagement. QVAS se décline en 3 volets :
Info Site web : www.ecologieurbaine.net Responsable: Luc Rabouin, directeur général du Centre d’écologie urbaine de Montréal Téléphone : 514 282-8378, poste 229 Courriel : [email protected] |
Tous | Toutes les régions |
Transport actif,Aménagement et urbanisme |
Transport actif écoresponsable en Lanaudière |
Dans Lanaudière, le programme Transport actif écoresponsable (TAER) sensibilise les jeunes au transport actif écoresponsable. Le programme Transport actif écoresponsable (TAER) du Conseil régional de l’environnement de Lanaudière (CREL) fait la promotion du transport actif écoresponsable en sensibilisant les jeunes aux bienfaits des saines habitudes de vie et en leur donnant le goût de bouger. Le projet TAER a 3 objectifs :
De plus, le CREL mets à la disposition des jeunes des flottes de vélos itinérantes (projet Bécik jaune). Info Site web : http://crelanaudiere.ca Reponsable : Pierre Vachon Téléphone : 450 756-0186 Courriel : [email protected] |
13-17ans | Lanaudière (14) |
Transport actif |
Vivre en ville |
Vivre en ville utilise les principes de développement durable en urbanisme et en aménagement du territoire pour améliorer la qualité des milieux de vie. Vivre en ville a pour mission d’améliorer la qualité de l’environnement et des milieux de vie en utilisant les principes de développement durable en urbanisme, en aménagement du territoire et du bâtiment. Parmi les projets, le transport en commun et le déplacement à pied sont des enjeux de taille pour l’organisme. Vivre en ville appuie plusieurs initiatives et suscite la discussion. Ce projet est composé de 3 volets.
Info Site web : http://vivreenville.org Téléphone : 514 394-1125 Courriel :[email protected] |
Adultes | Toutes les régions |
Transport actif,Aménagement et urbanisme |
Rédaction : Veille Action
Révision terrain : Mathilde St-Louis Deschênes, conseillère en mode de vie physiquement actif, Québec en Forme
Révision scientifique : Nabila Bachiri, PhD, aménagement du territoire et développement régional, Faculté d’aménagement, d’architecture et des arts visuels, Université Laval, Québec
Fiche créée le : 11 novembre 2012
Références
Bibliographie
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- Institut national de santé publique (2009). Le transport actif et le système scolaire à Montréal et à Trois-Rivières. Analyse du système d’acteurs concernés par le transport actif des élèves des écoles primaires du Québec. . [Consulté le 22 août 2012]
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