Le Conseil québécois du loisir récompensé par l’Organisation mondiale du loisir
Le Conseil québécois du loisir vient de recevoir le prix international de l’innovation en loisir pour son programme Diplôme d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur (DAFA).
Photo : Conseil québécois du loisir
Le jury de l’Organisation mondiale du loisir a reconnu le programme DAFA comme une approche innovante sur le plan de la collaboration entre diverses organisations de loisirs et comme exemple de meilleure pratique dans le domaine de la formation d’animateurs compétents.
Le programme DAFA établit un standard de qualité et de sécurité en animation. Le diplôme, obtenu après une formation théorique de 33 heures et un stage pratique de 35 heures, est reconnu par toutes les associations de loisirs du Québec. Il comprend notamment un volet saines habitudes de vie qui permet de sensibiliser les animateurs à l’importance de l’activité physique et de la saine alimentation pour les enfants.
Une collaboration fructueuse et unique au Canada
Mis en place en 2009, le programme DAFA est le résultat d’une collaboration entre plusieurs associations québécoises de loisirs*, une initiative unique au Canada.
« Le fait que le milieu québécois du loisir se soit lui-même mobilisé pour améliorer et unifier la formation des animateurs a grandement favorisé la démarche, explique Sonia Vaillancourt, coordonnatrice au développement au Conseil québécois du loisir. Cette marque de reconnaissance de l’Organisation mondiale du loisir souligne l’originalité et l’efficacité du processus », se réjouit-elle, en ajoutant que le programme a été reconnu en 2014 comme « Expérience innovante de partenariat entre l’économie sociale et le monde municipal » par l’organisme Territoires innovants en économie sociale et solidaire (TIESS).
Un programme décentralisé et populaire
Le CQL gère ce programme de façon décentralisée afin d’offrir la formation partout au Québec, tant en milieu rural qu’en milieu urbain. De plus, les organisations locales de loisirs ont la possibilité d’adapter la formation selon leurs besoins.
Photo : Conseil québécois du loisir
Plus de 22 000 animateurs ont suivi cette formation grâce à la présence de 800 formateurs qui collaborent avec quelque 400 organisations de loisirs communautaires et municipales. « Nous avons un taux de pénétration élevé dans le milieu du loisir et de plus en plus d’organisations exigent la formation DAFA pour employer un animateur », affirme Sonia Vaillancourt.
Le programme DAFA assure la crédibilité des animateurs certifiés et favorise la rétention des talents dans le milieu du loisir.
Le site internet du programme comporte une plateforme de gestion sécurisée qui offre, par exemple, des tutoriels sous forme de capsules vidéo et une documentation actualisée. « Notre site permet aussi aux animateurs d’échanger entre eux et leur donne accès à des outils communs », explique Sonia Vaillancourt.
Autoévaluation continue
« Nous cherchons constamment à améliorer le programme DAFA. Notre processus de gestion collective facilite l’autoévaluation, précise Sonia Vaillancourt. Nous avons aussi collaboré avec l’Université du Québec à Trois-Rivières afin qu’une évaluation externe soit faite. Nous avons reçu le rapport en janvier 2015 et nous mettons en œuvre plusieurs des recommandations proposées.»
Le Conseil québécois du loisir veut poursuivre son expansion dans le but de former les 10 000 nouveaux animateurs employés chaque année par le milieu des loisirs. « Nous travaillons actuellement sur un projet de formation continue donnée sous la forme d’une d’activité parascolaire, afin de rejoindre plus de jeunes intéressés par l’animation », souligne Sonia Vaillancourt.
Le programme DAFA sera aussi présenté dans le cadre du Forum mondial de l’économie sociale qui aura lieu en septembre à Montréal.
Source : World Leisure Organization
Site internet du programme DAFA
* Réseau du sport étudiant du Québec, Association des camps du Québec, Fédération québécoise des centres communautaires de loisir, Fédération québécoise du scoutisme, Les Clubs 4-H du Québec, Mouvement québécois des vacances familiales et les Unités régionales de loisir et de sport.
Le développement et la mise en œuvre du programme DAFA sont financés par Québec en Forme et par le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
Veille Action – 26 mai 2016
