Favoriser le développement moteur des tout-petits à la garderie

Résumé
Les faits
- Les tout-petits sont maintenant de plus en plus sédentaires.
- Cette sédentarité peut nuire à leur développement moteur et entraîner des problèmes d’obésité et des troubles d’apprentissage.
Des pistes d’actions
- Plus d’activité physique au programme
- De l’espace pour bouger à l’intérieur et à l’extérieur
- Plus de temps pour le jeu libre
Table des matières
Le développement moteur : qu’est-ce que c’est?
La psychomotricité, selon Claude Dugas, professeur au Département des sciences de l’activité physique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), « regroupe l’ensemble des fonctions motrices qui sont en lien direct ou indirect avec la pensée et les fonctions affectives. Elle est un courant de pensée autant qu’une discipline, présentant une organisation des activités permettant à la personne de connaître son être et son environnement immédiat à travers son corps, l’espace et le temps ».
L’apprentissage moteur, aussi selon monsieur Dugas, est « l’étude des facteurs internes et externes qui influencent l’acquisition de mouvements coordonnés (attention, mémoire, représentations, programmation, organisation des pratiques, temps de réaction, transfert, feedback, etc.) ».
Le développement moteur est l’acquisition d’habiletés motrices (ramper, marcher, courir, attraper, etc.) tout au long de l’enfance, explique Kino-Québec. Le jeune apprend à contrôler son corps, sa posture, sa coordination.
Le développement moteur passe par l’activité physique.
Jusqu’à 9 ans, en bougeant et en jouant, un enfant acquiert et développe ses habiletés motrices fondamentales qui impliquent :
- des activités manipulatoires, par exemple lancer, attraper;
- des activités stabilisantes, par exemple la posture;
- des activités locomotrices, par exemple la marche, la course et les sauts.
Le développement moteur est essentiel en bas âge pour assurer le développement physique, psychologique et social de l’enfant. Il doit être soutenu et encouragé par les éducateurs et les parents.
Exemples d’effets du développement moteur sur l’apprentissage
Apprendre à s’asseoir, associé au développement du langage
Lorsqu’un enfant apprend à s’asseoir[1], il renforce les muscles de son dos, de son ventre et de son cou. Il apprend ainsi à mieux respirer et à faire de nouvelles vocalisations et à augmenter le nombre et la longueur des mots prononcés.
Des jeux de mouvements favorisant la réussite éducative, notamment l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et des mathématiques
Lorsqu’un enfant joue à des jeux de mouvements, comme « Jean dit » (Jean dit : « Lève ta jambe gauche ». Jean dit : « Saute sur le pied droit », etc.), il apprend à reconnaître la droite de la gauche, le haut et le bas... Ces aptitudes aident à l’apprentissage de l’écriture, de la lecture et des mathématiques.
Les tout-petits sont de plus en plus sédentaires
Au Canada, 62 % des jeunes passent la majorité de leur temps d’éveil à des activités sédentaires, soit 8,6 heures par jour en moyenne, selon l’Enquête canadienne sur les mesures de santé (2007).
D’après la Société canadienne de pédiatrie en 2012, seulement 7 % des jeunes de 1 an à 4 ans satisfont aux nouvelles directives canadiennes en matière d’activité physique : ils devraient faire au moins 90 minutes d’activité physique d’intensité moyenne à élevée au courant de la journée.
Les tout-petits télévores…
- En 1971, un petit Québécois commençait à regarder la télévision en moyenne à 4 ans. Aujourd’hui, la plupart des enfants sont devant l’écran dès l’âge de 5 mois[2].
- Plus de 20 % des enfants de 2 ans à 5 ans passent plus de 2 heures par jour devant un écran.
Trop regarder la télévision[2] de l’âge de 2 ans à 4 ans entraîne :
- une diminution de 9 % de l’activité physique générale;
- une diminution de l’activité physique de 13 % pendant les fins de semaine;
- une augmentation de 5 % de l’indice de masse corporelle (IMC).
Les problèmes de poids et d’apprentissage en hausse
Les problèmes de poids. Parmi les enfants nés dans les années 1990 au Québec, 22 % ont un problème de poids : 16 % ont un surplus de poids à l’âge de 7 ans et 6 % sont obèses[3]. En 1978, l’obésité chez les 2 ans à 11 ans était pratiquement inexistante.
Les problèmes d’apprentissage. Le sous-développement des habiletés motrices en raison de la hausse en sédentarité chez les tout-petits entraîne des difficultés d’apprentissage (dyslexie, hyperactivité, problèmes de langage). Sans des habiletés motrices suffisamment développées, un jeune risque donc de vivre des difficultés d’apprentissage dès ses premières années d’école[4].
Au Québec, à 2 ans et demi, 1 enfant sur 5 présente un retard de développement cognitif. À l’école primaire, 10 % des élèves québécois affichent un retard[5] dans leur cheminement scolaire.
Les jeunes ayant un trouble déficitaire de l’attention (TDA), avec hyperactivité ou dyslexie, présentent des déficits moteurs et cognitifs et des difficultés de la coordination motrice.[6]
Pistes d’actions
1. Mettre plus d’activités physiques au programme
Les programmes dans les CPE du Québec misent beaucoup sur le développement de l’enfant à travers diverses activités cognitives et autres activités de motricité fine, comme la musique, la lecture et le bricolage. Mais, les enfants devraient aussi acquérir tôt les habiletés motrices fondamentales pour s’assurer d’un développement moteur adéquat.
Plus de 65 % des enfants de 0 à 4 ans fréquentent les services de garde éducatifs au Québec[7]?
L’initiation à la pratique d’activités physiques en bas âge[8] [9] assure qu’un enfant apprenne tous les mouvements nécessaires à la pratique du sport et augmente ainsi son estime de soi. Il risque moins d’abandonner la pratique de sports et d’activités physiques à l’âge adulte, suggère Kino-Québec. Toutefois, on privilégie la participation à des activités variées, puisqu’une spécialisation hâtive est associée à l’abandon d’activités physiques à l’âge adulte.
Quelques pratiques simples à intégrer :
- Favoriser les activités physiques de courte durée, mais intensives (jeu de pose, jeu de marelle, cache-cache).
- Encourager le jeu extérieur (grimper, courir).
- Inclure du mouvement dans des activités non physiques (heure du conte, arts).
- Choisir des jouets simples pour stimuler l’imagination.
- Offrir du matériel varié, attrayant et adapté au groupe d’âge.
- Associer le plaisir à l’activité physique.
- Être un modèle pour les enfants en étant actifs et inciter les jeunes à bouger et à entrer activement dans des jeux libres.
- Choisir des activités spéciales et des sorties qui incluent un volet d’activité physique.
- Éviter le temps d’écran en garderie.
Parents et éducatrices peuvent travailler de concert pour établir une constance et une cohérence en activité physique entre la garderie et la maison.
Les éducatrices peuvent utiliser un journal de bord pour inscrire le progrès des enfants dans leur développement moteur ou pour informer les parents du niveau d’activité de l’enfant pendant la journée.
Combien de temps d’activité physique?
Les directives canadiennes en matière d’activité physique telles qu’émises par la Société canadienne de physiologie de l’exercice (SCPE) recommandent que les enfants âgés de 1 an à 4 ans fassent au moins 90 minutes d’activité physique d’intensité moyenne à élevée au courant de la journée et au total au moins 180 minutes d’activité physique peu importe l’intensité.
Les bébés. Selon la Société canadienne de pédiatrie, les enfants de moins de 1 an devraient s’activer plusieurs fois par jour et les activités sédentaires devraient être limitées à 90 minutes par jour.
Assis… mais pas plus de 1 heure. De plus, le SCPE suggère de minimiser le temps d’activités sédentaires des enfants âgés de moins de 1 an puisqu’un enfant trop souvent assis ne peut pas adéquatement développer sa capacité musculaire. En fait, on suggère qu’un enfant ne soit pas immobilisé ou assis (ex.: poussette, auto) pendant plus de 1 heure à la fois.
En Australie, les Autorités de la santé précisent de plus que les activités sédentaires chez les enfants de 5 ans et moins ne doivent pas dépasser 1 heure.
2. Mieux former les éducatrices
- Offrir des séances d’information sur le développement moteur.
- Accueillir un spécialiste du mouvement pour proposer de nouvelles activités.
3. Prévoir de l’espace pour l’activité physique
Selon une étude auprès d’éducatrices à London, en Ontario, 51 % d'entre elles soulignent que leur garderie n’a pas l’espace ni les équipements adéquats pour permettre aux enfants de bouger à l’intérieur[10].
Demander la collaboration de la municipalité pour utiliser ses locaux et ses équipements sportifs.
De plus, plusieurs font remarquer que le mauvais temps et le froid limitent les occasions de bouger dehors. Lors du programme Move and Learn, auprès d’enfants de 3 ans à 5 ans, près de 88 % des activités physiques proposées par les éducatrices se déroulaient à l’intérieur. « C’est pourquoi, estime le professeur Dugas, il est important de prévoir un "coin" pour le mouvement, à l’intérieur, au même titre qu’un coin lecture. »
Aménager les aires de jeux
Selon le ministère ontarien des Services à l'enfance et à la jeunesse, les aménagements intérieurs devraient permettre aux jeunes de courir. Les espaces de jeu extérieurs devraient comprendre des zones gazonnées sans obstacle et un sentier pour les jouets à roues et à roulettes.
Selon nos recherches, il n’existe pas présentement de normes québécoises quant à la superficie de l’aire de jeu dans les milieux de garde. L'aire et les équipements extérieurs de jeux doivent cependant respecter la norme Aires et équipement de jeu (appelée norme CSA) de l'Association canadienne de normalisation.
En Ontario, le gouvernement demande une superficie d’au moins 5,6 mètres carrés par enfant, pour une aire extérieure de jeu, avec une limite de 64 enfants par aire de jeux.
Faire jouer les enfants dehors en milieu naturel
Jouer en milieu naturel[11] plutôt que dans un terrain de jeu tout aménagé améliore la motricité, l’équilibre et la coordination.
4. Offrir plus d’occasions de jeu libre
Lors du jeu libre, les enfants peuvent choisir sans contrainte parmi les objets mis à leur disposition et participer à une activité non structurée. Le jeu libre fait appel à toutes les compétences de l’enfant et favorise l’imagination et la créativité de l’enfant.
Jeu libre : 2 fois par jour
Aux États-Unis, le Centers for Disease Control (CDC) suggère d’offrir au moins 2 occasions de jeu libre par jour. Les enfants de moins de 2 ans doivent faire des activités physiques d’intensité moyenne et élevée (APIME) pendant au moins 60 minutes par jour.
Les bienfaits du jeu libre
Les enfants bougent plus lorsqu’ils sont en jeu libre que lorsqu’ils utilisent des structures et des équipements. Chez les enfants de 3 ans à 5 ans, l’ajout d’équipement fixe diminue le niveau d’activité physique de 16 %[12].
Jeu libre = activité physique plus intense
Jeu libre : les enfants de 3 ans à 5 ans passent 27 % du temps en activité physique d’intensité moyenne à élevée (APIME).[13]
Jeu avec structures et équipement : les enfants passent 15 % du temps en APIME[13].
Le jeu libre est un élément important du développement harmonieux du cerveau[14].
Le jeu libre permet de :
- perfectionner la coordination œil-main;
- accroître le tonus musculaire;
- améliorer les interactions sociales et apprendre à régler les conflits;
- augmenter l’estime de soi et l’autonomie;
- réduire l’anxiété, la dépression, l’agressivité et les troubles de sommeil.
Des obstacles au jeu libre
La sécurité
Une étude auprès d’éducatrices en garderie aux États-Unis montre que les activités physiques des enfants sont de plus en plus limitées à cause de la crainte de blessures, de la part des parents et des éducatrices. Plusieurs nouvelles structures de jeu n'incitent pas suffisamment le mouvement chez les jeunes.[15]
Pourtant, des normes et des règles trop strictes ne rendent pas les enfants nécessairement plus sécuritaires. En ne prenant pas quelques risques en jouant, les enfants n’apprennent pas à jauger les limites, estime une psychologue de l’Université Queen Maud] en Norvège. En fait, un enfant qui se blesse légèrement en tombant avant l’âge de 9 ans risque moins d’avoir peur des hauteurs.[16]
Trop d’activités structurées
De 1981 à 1997, le temps consacré au jeu libre a diminué de 25 %. Les horaires des enfants sont surchargés d’activités structurées, réduisant leur temps de récréation libre[17].
Des études démontrent que le développement moteur d’un enfant peut être bousculé par trop d’activités structurées[18]
Des projets dans la communauté
Projet | Description | Groupe d'âge | Région | Thèmes |
---|---|---|---|---|
TREFIE et la méthode Aucouturier en CPE |
La pratique psychomotrice de Bernard Aucouturier intégrée par le TREFIE. La pratique psychomotrice de Bernard Aucouturier a été intégrée dans 2 CPE du Saguenay-Lac-Saint-Jean par le TREFIE (Tandem de recherche en éducation et en formation des intervenants auprès d’enfants).
Une étude a confirmé l’impact de cette méthode sur le développement global. Le TREFIE a obtenu l’autorisation de développer la pratique psychomotrice Aucouturier au Québec.
Plus de 200 personnes dans 14 écoles de la commission scolaire du Lac-Saint-Jean et 8 CPE ont été formées.
Info Site web : www.cdc.qc.ca Responsables : Suzanne Gravel et Jackie Tremblay, techniques de l’éducation à l’enfance du Cégep de Jonquière Téléphone : 418-547-2191, poste 7107 Courriel : [email protected] |
0-5 ans | Saguenay–Lac-Saint-Jean (02) |
Moteur |
Psychomotricité à Rouyn-Noranda |
La psychomotricité dans les maternelles de la Commission scolaire de Rouyn-Noranda. Québec en Forme a aidé à implanter la psychomotricité dans les maternelles de la Commission scolaire de Rouyn-Noranda. Les enseignants ont été formés pour faciliter l'intégration des activités psychomotrices dans leur grille horaire.
Info Responsable : Kim Hurtubise, coordonnatrice du regroupement Québec en Forme à Rouyn-Noranda. Courriel : [email protected] |
5-6 ans | Abitibi-Témiscamingue (08) |
Moteur |
Allez hop! Ratatam : psychomotricité et socialisation |
Le programme Allez hop! Ratatam favorise la pratique d’activités physiques en espaces restreints. Le programme Allez hop! Ratatam a été conçu pour rendre possible la pratique d’activités physiques en espaces restreints, pour faire bouger les jeunes de le région de Chicoutimi, au quotidien.
Ratatam propose des trucs, des astuces et des ateliers pour aider les parents dans le développement moteur de leurs enfants.
Info Site web : www.avosmarquessante.com Responsable : Jessica Gauthier, psychoéducatrice Téléphone : 418 698-1176, poste 293 Courriel : [email protected] |
0-5 ans | Saguenay–Lac-Saint-Jean (02) |
Moteur |
Programme sportif de la garderie Mon Lac |
Un programme sportif à la garderie Mon Lac, à Blainville. La garderie Mon Lac à Blainville offre 1 période d’éveil quotidiennement, 2 périodes d’activité physique par semaine (minijudo, miniyoga, gymnastique) et des activités de psychomotricité dans la pouponnière.
Des entraîneurs certifiés sont appelés régulièrement à diriger des activités avec les enfants. Info Site web : www.garderiemonlac.com Téléphone : 450 433-2683 |
0-5 ans | Laval (13) |
Moteur |
Formation pour les intervenants en psychomotricité |
Une formation en psychomotricité pour les intervenants auprès des jeunes à Saint-Hyacinthe. Jeunes en Santé propose une formation en psychomotricité aux intervenants en milieu familial, dans les services de garde et dans les CPE, et dans des écoles de la région de Saint-Hyacinthe.
Info Site web : www.jeunesensante.org Courriel : [email protected] |
0-5 ans | Montérégie (16) |
Moteur |
Psychomotricité pour les jeunes immigrants |
Le CAM-LAU Saint-Laurent utilise la psychomotricité pour permettre l'amélioration du développement des enfants immigrants. Le CAM-LAU (Comité d’action en milieu) Saint-Laurent utilise la psychomotricité pour améliorer le développement des enfants et pour soutenir les activités physiques et sportives.
On a ciblé cet arrondissement puisque 80 % des enfants proviennent de familles immigrantes et que 42 % des enfants du territoire ne sont pas prêts pour leur entrée à l’école. On a offert 2 ateliers par semaine dans les services de garde et les maternelles, touchant 1 000 enfants par semaine en milieu scolaire et près de 500 jeunes dans les autres milieux.
Les enseignantes ont observé que les habiletés psychomotrices des enfants sont meilleures depuis les interventions. La Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys a chargé le CAM-LAU de préparer des formations en psychomotricité pour ses enseignants en éducation physique.
Info Site web : www.quebecenforme.org Responsable : Claudine Labbé, directrice du Comité des organismes sociaux de Saint-Laurent (COSSL) Courriel : [email protected] |
0-5 ans | Montréal (06) |
Moteur |
Rédaction: Veille Action
Révision terrain : Steeve Ager, conseiller principal en activité physique, Québec en Forme
Révision scientifique: Claude Dugas, PhD, professeur titulaire, Département des sciences de l’activité physique, Université du Québec à Trois-Rivières
Fiche créée le: 12 novembre 2012
Références
Bibliographie
- Accueillir la petite enfance : le programme éducatif des services de garde du Québec, Version 2007. Ministère de la Famille. [Consulté le 7 mai 2012] www.mfa.gouv.qc.ca/fr/publication/Documents/programme_educatif.pdf
- Activité physique et tout-petits : des enfants qui naissent et se développent en santé. Directeur de santé publique de Montréal. [Consulté le 9 mai 2012] www.dsp.santemontreal.qc.ca/dossiers_thematiques/tout_petits/thematique/activite_physique_et_tout_petits/problematique.html
- Bulletin de l’activité physique chez les jeunes, 2011. Jeunes en forme Canada. [Consulté le 7 mai 2012] http://www.activehealthykids.ca/Francais.aspx
- Cameron, Catherine, Les enfants de quatre ans et moins devraient bouger plus, rester moins longtemps assis et éviter les écrans. Participaction. [Consulté le 8 mai 2012] www.participaction.com/fr/les-enfants-de-quatre-ans-et-moins-devraient-bouger-plus-rester-moins-longtemps-assis-et-eviter-les-ecrans/.
- Coup d’oeil sur l’activité physique chez les jeunes enfants : Une habitude amusante et saine. Centre d’excellence pour le développement des jeunes, 2011. [Consulté le 7 mai 2012] www.enfant-encyclopedie.com/pages/PDF/Activite_physiqueFRmcP.pdf
- Directives canadiennes en matière d'activité physique et en matière de comportement sédentaire: Pour la petite enfance de 0 à 4 ans. Société canadienne de physiologie de l’exercice. [Consulté le 8 mai 2012] www.csep.ca/CMFiles/Directives/CSEP-InfoSheets-early-years-FR.pdf
- Dugas, Claude. Portrait du développement moteur et de l’activité physique au Québec chez les enfants de 0 à 9 ans, Février 2012.
- Éducation physique quotidienne de qualité - Faits éloquents. Éducation physique et santé Canada. [Consulté le 8 mai 2012] www.eps-canada.ca/programmes/education-physique-quotidienne-de-qualite/faits-eloquents
- Éléments de base de la norme du CSA : Ya de la sécurité dans l’aire, 2004. Ministère de la Famille. [Consulté le 15 mai 2012] www.mfa.gouv.qc.ca/fr/publication/Documents/SF_elements_base_normeCSA.pdf
- Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes cycle 2.2, Nutrition (2004) : Sécurité alimentaire liée au revenu dans les ménages canadiens. Santé Canada. [Consulté le 7 mai 2012] /www.hc-sc.gc.ca/fn-an/surveill/nutrition/commun/income_food_sec-sec_alim-fra.php
- Fiche métier : psychomotricien, Onisep.fr. /www.onisep.fr/Ressources/Univers-Metier/Metiers/psychomotricien-ne
- Freiner l’obésité juvénile : Cadre d’action fédéral, provincial et territorial pour la promotion du poids santé. Agence de la Santé publique du Canada, 2011. [Consulté le 10 mai 2012] www.phac-aspc.gc.ca/hp-ps/hl-mvs/framework-cadre/index-fra.php
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- Les enfants au jeu! Encourageons les enfants à faire de l’activité physique à la maison, à l’école et partout ailleurs. Bulletin 1. Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie. [Consulté le 10 mai 2012] http://72.10.49.94/media/node/578/files/CANPLAY_2008_b1_fr_0.pdf
- Lipnowski, S. Leblanc, C. Une vie saine et active : des directives en matière d’activité physique chez les enfants et les adolescents. Société canadienne de pédiatrie. 2012. 17(2). 211-12. /www.cps.ca/francais/enonces/HAL/HAL12-02.htm
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