Veille - Mode de vie physiquement actif

Veille Express | Coup d’œil sur la recherche

La recherche sur les environnements et les politiques favorables aux saines habitudes de vie est foisonnante. Voici quelques études et publications qui ont retenu l’attention de l’équipe de rédaction de Veille Action au cours des deux dernières semaines.

Sauf indication contraire, les textes complets de ces études et rapports sont directement accessibles dans Internet.

Aménagement et urbanisme


Parcs en zone urbaine : un guide pratique. Un parc qui sera aménagé sur le toit de deux stationnements au centre-ville de Toronto; un autre situé à Mississauga, au cœur d’un campus universitaire et qui sert aussi de parc pour les habitants du quartier; ou un autre encore, construit sur un ancien site d’enfouissement pour servir d’habitat pour les pollinisateurs. Voilà des exemples de parcs situés dans la grande région du Golden Horseshoe en Ontario. Ce guide fort bien fait présente 15 études de cas concrètes qui illustrent les défis et les solutions en matière de création de nouveaux parcs en zone très urbanisée.

Park People. Thriving Places - A Case Study Toolkit of Urban Parks and Open Spaces in the Greater Golden Horseshoe. March 2016.

Mode de vie physiquement actif

Augmentation de l’activité physique de loisir aux États-Unis. Le pourcentage d’adultes atteignant le niveau d’activité physique recommandé a augmenté de 15, 1 % à 21,5 % entre 2000 et 2014 aux États-Unis. Les hommes sont plus actifs que les femmes, soit respectivement 25,5% et 17,7 % en 2014.

QuickStats: Percentage of U.S. Adults Who Met the 2008 Federal Physical Activity Guidelines for Aerobic and Strengthening Activity, by Sex — National Health Interview Survey, 2000–2014. MMWR Morb Mortal Wkly Rep 2016;65:485.

Marcher 150 minutes par semaine, c’est bon pour la santé globale. Une étude longitudinale menée en Irlande indique que les personnes de 50 ans qui sont très actives physiquement ont une meilleure qualité de vie que celles qui sont peu actives. Les personnes qui marchent au moins 150 minutes par semaine ont une vie sociale plus riche, une meilleure santé mentale et un meilleur bien-être global.

Donoghue O et collab. Walking to Wellbeing: Physical Activity, Social Participation and Psychological Health in Irish adults aged 50 years and Older. Dublin, Ireland: TILDA (The Irish Longitudinal Study on Ageing). 2016, 23 pp. Résumé et rapport complet.

La marche rapide pour garder un poids santé. La marche rapide régulière est plus efficace que l’entraînement au gymnase, le tennis ou la natation pour garder un poids santé, conclut une récente étude britannique.

Lordan G, and PakrashiDo D. All Activities “Weigh” Equally? How Different Physical Activities Differ as Predictors of Weight. Risk Analysis, 35 (11). pp. 2069-2086.

Pour en savoir plus lire notre article.

Alimentation

L’effet boomerang des croustilles faibles en gras. Une étude menée aux Pays-Bas montre que les acheteurs de croustilles faibles en gras finissent, après un an, par consommer plus de calories que lorsqu’ils se procuraient la version originale du produit. Les auteurs remettent en question les recommandations nutritionnelles des autorités de santé publique qui mettent l’accent sur les produits faibles en gras.

Kathleen Cleeren et collab. Regular or low-fat? An investigation of the long-run impact of the first lowfat purchase on subsequent purchase volumes and calories. Cette étude sera publiée fin 2016 dans la revue International Journal of Research in Marketing.

L’aspartame augmenterait l’intolérance au glucose. En se basant sur des données issues d’une enquête américaine (NHANES III), des chercheurs canadiens concluent que la consommation d’aspartame pourrait provoquer une intolérance au glucose, particulièrement chez les personnes obèses. L’intolérance au glucose augmente les risques de diabète.

Kuk JL et collab. Aspartame intake is associated with greater glucose intolerance in individuals with obesity. Applied Physiology, Nutrition and Metabolism. 10.1139/apnm-2015-0675, 24 May 2016.

Obésité

Les polluants environnementaux seraient un des facteurs de l’épidémie d’obésité. Les femmes enceintes exposées à certains polluants seraient plus susceptibles de donner naissance à des enfants à risque d’obésité en raison de la perturbation de leur métabolisme, concluent des chercheurs qui se sont réunis en octobre 2015. Le rapport de leur rencontre met en cause de nombreux contaminants dont le BPA, les phtalates et les dioxines.

Lars Lind et collab. Uppsala Consensus Statement on Environmental Contaminants and the Global Obesity Epidemic. Environ Health Perspect. VOLUME 124 | ISSUE 5 | MAY 2016.

Veille Action – 30 mai 2016