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Les enfants de familles à faible revenu sont aussi actifs que les enfants de familles plus aisées (capsule 22)

logo de Kino-QuébecLe revenu des parents influe-t-il sur le niveau d’activité physique des enfants ainsi que sur l’utilisation des installations sportives lors d’activités organisées?

Afin de répondre à cette question, 121 garçons et 93 filles ont porté un accéléromètre pendant une semaine. La première collecte de données a été faite lorsque les enfants avaient 7 ans, et la deuxième l’année suivante. Les parents ont indiqué leur revenu et le nombre hebdomadaire de séances d’activité physique organisées auxquelles participaient leurs enfants.

Résultats

  • Les garçons sont plus actifs que les filles, quel que soit le niveau de revenu parental.
  • Les garçons pratiquent des activités d’intensité plus élevée que les filles.
  • Les garçons et les filles de familles à plus faible revenu participent à moins de séances hebdomadaires d’activité physique organisées que les enfants des familles plus aisées.
  • Il n’y a pas de lien entre le revenu parental et le niveau d’activité physique hebdomadaire global des enfants.

Conclusion : bien qu’ils participent à moins de séances organisées, les enfants de familles moins aisées compensent par leurs activités libres, ce qui leur permet d’être aussi actifs que les enfants de familles plus aisées.

Rédaction : Marie-Pierre Arsenault et Guy Thibault - Kino-Québec

Référence

Voss LD et coll. (2008) Children from low-income families have less access to sports facilities, but are no less physically active: cross-sectional study (EarlyBird 35). Child: care, health and development 34(4):470-4.

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