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L’activité physique réduit de 40% le risque de devenir obèse chez les personnes génétiquement prédisposées (capsule 192)

logo de Kino-QuébecLe bagage génétique des humains n’a pas subi de modification suffisamment importante au cours des dernières décennies pour expliquer l’augmentation de la prévalence de l’obésité.

On connaît l’existence de gènes prédisposant à l’obésité; ils s’expriment davantage de nos jours en raison de la présence d’un environnement de plus en plus obèsogène.

Cette prédisposition à développer l’obésité due à certains caractères génétiques particuliers semble moins prononcée chez les personnes physiquement actives. On a comparé l’évolution de l’IMC durant trois ans chez des 25 631 personnes génétiquement prédisposées ou non (selon la présence ou non de 12 gènes prédisposant à l’obésité selon une récente étude de Genome-wide association), selon leur niveau d’activité physique (évalué à l’aide de questionnaires).

Les résultats obtenus indiquent que pour une même prédisposition génétique, le risque de développer l’obésité (IMC ≥ 30 kg/m2) est réduit de 40 % chez les personnes actives

En conclusion, même si certains gènes prédisposent au développement de l’obésité, l’activité physique diminue le risque que ces gènes s’expriment.

Rédaction : Annabelle Dumais et Guy Thibault - Kino-Québec

Référence

Shengxu L et coll. (2010) Physical activity attenuates the genetic predisposition to obesity in 20,000 men and women from EPIC-Norfolk prospective population study Plos Medecine 7(8):1-7. www.plosmedicine.org

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