Le bagage génétique des humains n’a pas subi de modification suffisamment importante au cours des dernières décennies pour expliquer l’augmentation de la prévalence de l’obésité.
On connaît l’existence de gènes prédisposant à l’obésité; ils s’expriment davantage de nos jours en raison de la présence d’un environnement de plus en plus obèsogène.
Cette prédisposition à développer l’obésité due à certains caractères génétiques particuliers semble moins prononcée chez les personnes physiquement actives. On a comparé l’évolution de l’IMC durant trois ans chez des 25 631 personnes génétiquement prédisposées ou non (selon la présence ou non de 12 gènes prédisposant à l’obésité selon une récente étude de Genome-wide association), selon leur niveau d’activité physique (évalué à l’aide de questionnaires).
Les résultats obtenus indiquent que pour une même prédisposition génétique, le risque de développer l’obésité (IMC ≥ 30 kg/m2) est réduit de 40 % chez les personnes actives
En conclusion, même si certains gènes prédisposent au développement de l’obésité, l’activité physique diminue le risque que ces gènes s’expriment.
Rédaction : Annabelle Dumais et Guy Thibault - Kino-Québec
Référence
Shengxu L et coll. (2010) Physical activity attenuates the genetic predisposition to obesity in 20,000 men and women from EPIC-Norfolk prospective population study Plos Medecine 7(8):1-7. www.plosmedicine.org
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