Foodsharing : le partage de nourriture sur le web et dans des frigos communautaires
Foodsharing, un organisme allemand à but non lucratif, a créé une plateforme web de partage de nourriture pour réduire le gaspillage, dans l’esprit d’une économie de partage.
La plateforme fonctionne de la même façon qu’un site de petites annonces, à l’exception que toute la nourriture doit y être échangée gratuitement. Les membres y annoncent les aliments qu’ils ont à offrir, d’autres manifestent leur intérêt et ils se donnent rendez-vous pour échanger les surplus de nourriture.
Depuis son lancement en décembre 2012, le site Foodsharing affichait plus de 11 000 dons d’aliments. Au cours de sa première année, il a reçu 1 million de visiteurs, en Allemagne seulement.
Quarante pays - dont plusieurs vivent une crise économique- ont manifesté leur intérêt pour ce service de Foodsharing. Afin de répondre à la demande, l’organisme lancera son site en logiciels libres d’ici la fin 2014, ce qui permettra de l’utiliser partout dans le monde.
Dans la foulée de ce projet, une autre initiative a vu le jour : récupérer les surplus de nourriture des marchés publics, épiceries, boulangeries, etc. Chaque semaine, environ 7 000 volontaires font la tournée des supermarchés 2 ou 3 fois par semaine pour récupérer les surplus et les distribuer gratuitement par l’entremise du site lebensmittelretten.de. Ce service sera d’ailleurs bientôt annexé au site Foodsharing.
Frigos et garde-manger communautaires
L’organisme Foodsharing a aussi mis sur pied des frigos et garde-manger communautaires ouverts à tous, permettant de partager gratuitement les surplus de nourriture.
N’importe qui peut venir y partager ses surplus de plats cuisinés, ses récoltes cueillies en trop ou tout autre excédent de nourriture qui risquerait de se perdre. Certains restaurants et commerces y déposent également leurs surplus. Les denrées sont accessibles à tous en libre-service.
Une centaine de points de partage de nourriture sont établis à travers le pays dans des endroits publics. Environ la moitié est munie de réfrigérateurs.
Sources : La Presse, New York Times
Conseil québécois sur le poids et la santé et Veille Action – 8 décembre 2014