L’éducation à la saine alimentation à l’école
Résumé
Les faits
- Les jeunes et leurs parents ont des connaissances alimentaires et des compétences culinaires limitées.
- Les familles mangent de plus en plus au restaurant, ou des mets prêts à servir.
Pistes d'actions
- Intégrer les notions de saine alimentation dans plusieurs matières scolaires.
- Offrir des ateliers de techniques culinaires de base.
- Implanter un jardin à l'école et organiser des visites à la ferme.
Table des matières
Compétences alimentaires en perdition
Les quelques données dont on dispose pointent vers une perte de compétences culinaires et de connaissances en saine alimentation chez les jeunes et dans la population en général[1].
Les compétences alimentaires incluent[1] :
- les connaissances (en alimentation, en nutrition, lecture des étiquettes, salubrité, etc.);
- la planification (organisation des repas, budget alimentaire);
- la conceptualisation (utilisation créative des restes, adaptation des recettes);
- les techniques (hacher, couper, etc.);
- la perception des goûts, des odeurs, des consistances, etc. des aliments.
La transmission
Les jeunes adoptent généralement des habitudes et des comportements alimentaires semblables à ceux de leurs parents et des adultes de leur entourage. Or, les connaissances en saine alimentation de ces adultes étant parfois limitées, ils ne peuvent pas transmettre ce qu’ils ne savent pas eux-mêmes[2]. Par exemple, un sondage auprès de 4 500 élèves américains de 11 à 14 ans a révélé que moins de 20 % d'entre eux savaient qu'il est recommandé de manger au moins 5 portions de fruits et légumes par jour[3].
Les causes de la perte des compétences
Selon Santé Canada, la perte de compétences alimentaires serait attribuable notamment[1]:
- au manque de temps (travail, activités, etc.);
- à une diminution des occasions d'apprentissage à la maison ou à l'école;
- à l'offre d'aliments bon marché qui sont transformés, préparés, et prêts à servir;
- à la transformation des valeurs et des priorités familiales.
Selon une analyse statistique faite par le U.S. Department of Agriculture, les repas préparés à l'extérieur du foyer, comparés aux repas maison, sont plus riches en calories, en matières grasses et en gras saturés : chaque repas non préparé à la maison ajoute 108 calories par jour au menu des jeunes de 13 à 18 ans[4].
D'après l’Institut national de santé publique (INSPQ)[5], une famille québécoise consacre 28 % de son budget alimentaire aux repas au restaurant. Les familles mangent de plus en plus de produits «prêts à manger» (produits congelés, surgelés, précuits, etc.): au Québec, la consommation de préparations alimentaires précuites a augmenté de 700 % entre 1996 et 2001[6].
Habitudes alimentaires et obésité
Une enquête menée au Québec de 2010 à 2011 auprès de 430 000 élèves du secondaire révèle que[7] :
- près d’un tiers d’entre eux mangent de la malbouffe 3 fois par semaine;
- près de 60 % consomment moins de 6 portions de fruits et légumes par jour lorsqu’on inclut les jus de fruits. La proportion chute à 23 % lorsqu’on les exclut;
- plus de la moitié (52 %) ne mange pas le nombre minimal de 3 portions de produits laitiers par jour;
- le tiers consomme au moins une fois par jour des boissons sucrées, des grignotines ou des sucreries.
Au Québec, de 1978 à 2004, soit en 26 ans, la proportion d’enfants et d’adolescents québécois de 2 à 17 ans ayant un surplus de poids est passée de 14,6 % à 22,6 %[8].
Ce qu'on peut enseigner
Les bonnes habitudes alimentaires prises jusqu’à l’adolescence sont généralement conservées à l’âge adulte. Il est donc important que la durée et l'intensité des apprentissages soient assurées du préscolaire à la 5e année du secondaire[9]. Pour sa part, l'American Dietetic Association estime qu'il faut au moins 50 heures d’éducation alimentaire pour être en mesure d'observer un effet sur les comportements alimentaires des jeunes[10].
Voici quelques-unes des notions de saine alimentation qui peuvent être intégrées au programme éducatif selon le site « Éducation Nutrition » des Producteurs laitiers du Canada[11] :
- la découverte des aliments à travers les 5 sens;
- l’origine des aliments;
- comment lire les étiquettes;
- les techniques culinaires de base;
- la planification et la préparation de repas variés et équilibrés;
- la sensibilisation à l’écoute des signaux de faim et de satiété.
Au primaire, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) suggère de miser sur la manipulation des aliments et de les faire goûter apprêtés de différentes façons. Au secondaire, elle propose de montrer aux jeunes comment auto-évaluer leurs habitudes alimentaires et de leur transmettre des notions de base sur la préparation des aliments.[12].
Comment enseigner la saine alimentation
L'INSPQ recommande de centrer les interventions sur les saines habitudes et non pas sur le poids, afin d'éviter la stigmatisation des élèves en surpoids ou l'adoption de restrictions alimentaires excessives[9]. Voici quelques-unes de ses suggestions :
- Inviter chaque élève à établir un semainier de tous les repas qu’il consomme ou seulement de l’un d’entre eux (petit déjeuner du lundi, du mardi, etc.).
- Faire une liste de « Je mange souvent, je mange parfois, je ne mange jamais ».
- Favoriser l’expérimentation : goûter, manipuler, préparer des aliments.
- Exposer les élèves à une variété d’aliments.
- Préparer des recettes simples et élaborer des menus.
- Amener chacun à reconnaître d’éventuels manques ou excès.
1. Intégrer les notions de saine alimentation en classe
Quelques suggestions du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec pour intégrer des notions de saine alimentation dans certaines des matières[13] :
- Mathématiques : calculer un budget alimentaire ou les fractions des quantités dans une recette.
- Sciences : expliquer les calories; enseigner le mécanisme de la digestion; visiter une la ferme.
- Géographie : dessiner des cartes pour comprendre d’où viennent les différents aliments; discuter des effets de l’achat local sur l’environnement.
- Éducation physique : démontrer comment les nutriments peuvent améliorer une performance physique.
- Informatique : découvrir des recettes dans Internet ou créer un site web avec des recettes provenant de chaque élève.
Certains organismes (ex.: Jeunes Pousses, La Tablée des chefs, etc.) offrent des ateliers ou des cours durant ou après les heures de classe afin que les jeunes se familiarisent à la cuisine et la saine alimentation. Ils offrent aussi aux enseignants et aux intervenants des formations pour aborder l'alimentation en classe.
2. Des cours de cuisine
En intégrant des notions culinaires en classe, par la découverte et l’expérimentation, les enfants développent leur curiosité et leur intérêt envers la saine alimentation. Par exemple, les élèves de 13 à 17 ans de la polyvalente Saint-Joseph à Mont-Laurier ont suivi des cours sur la préparation de repas équilibrés et sur les façons d’acheter des aliments sains et économiques. Voyez la vidéo (en haut à droite de cette fiche).
Obligatoires? Depuis 2008, au Royaume-Uni, les cours pratiques de cuisine sont obligatoires à l'école primaire. Cette pratique permet de transmettre aux jeunes les notions culinaires de base qui ne sont plus enseignées à la maison. Toutefois, une révision de curriculum scolaire entreprise en 2012 pourrait mener à la fin de cette obligation [14]
3. Jardiner à l’école et aller à la ferme
En cultivant un jardin, les jeunes se familiarisent de façon active avec :
- la provenance des aliments (chaîne alimentaire);
- les étapes de croissance des fruits et légumes (les parties des plantes);
- la biologie des plantes (photosynthèse, pollinisation, botanique, reproduction des plantes);
- l’écologie (effets des pesticides, développement durable, consommation d’eau);
- le compostage.
Une visite à la ferme est un autre bon moyen d’apprendre la provenance des aliments. On peut y découvrir comment on produit les aliments de base et tout ce qui y est relié : la composition de la terre, la lombriculture (élevage de vers de terre pour la production du compost), la pollinisation, le compostage, etc.
Farm to School aux États-Unis : un succès grandissant
Ce programme ne fait pas qu'approvisionner les cafétérias scolaires en produits frais locaux et régionaux. Il comporte tout un volet éducatif : notions de nutrition et d'agriculture, visites à la ferme, jardins scolaires, compostage, etc. Les 3 projets pilotes implantés en 1996 se sont transformés en un programme national présent dans tous les États et plus de 12 000 écoles en 2012, de la maternelle au secondaire[15]
Selon une recension des écrits faite par le réseau Farm to School, ce programme offre de nombreux avantages au plan des apprentissages et des acquis nutritionnels et académiques[16] [17] : augmentation de la consommation de fruits et légumes; meilleures connaissances du guide alimentaire, en saine alimentation, jardinage, agriculture, etc.
Les jeunes dont l'école est devenue membre du réseau Farm to School se disent plus enclins à essayer de nouveaux aliments et à opter pour des repas plus sains, ce que leurs parents confirment. Des études ont même permis d'observer une amélioration de la réussite scolaire, de l'estime de soi et des compétences sociales des jeunes[16][17].
Les enseignants aussi profitent de ce programme : ils améliorent leur régime alimentaire et leurs habitudes de vie. De plus, l'implantation de ce programme facilite la mise en oeuvre d'une politique alimentaire globale à l'école[16][17].
De la ferme à la cafétéria Canada : un nouveau réseau
Inspiré du réseau Farm to School, le réseau Farm to Cafeteria s'est d'abord développé en Colombie-Britannique à partir de 2008. Depuis octobre 2012, le réseau est devenu national. Encore embryonnaire, De la ferme à la cafétéria Canada [18] compte 2 partenaires au Québec : Équiterre et Food Secure Canada.
Quand et quoi planter?
Le Jardin botanique de Montréal offre des activités éducatives horticoles aux groupes scolaires, mais aussi un carnet horticole et botanique en ligne, fournissant une foule de renseignements utiles pour bien planifier son jardin : le choix des semences, un calendrier des légumes et des méthodes simples pour les semis et la plantation.
Main d'oeuvre estivale pour le jardin scolaire. En juillet et août, les adolescents du camp de jour estival de Notre-Dame-de-Grâce à Montréal entretiennent le jardin que les élèves de l’école primaire St. Monica ont semé au printemps.
Projets dans la communauté
| Projet | Description | Groupe d'âge | Région | Thèmes |
|---|---|---|---|---|
Un trésor dans mon jardin |
Jeunes pousses est un organisme national voué à la promotion de saines habitudes alimentaires et l’aménagement d’un potager est au coeur de la démarche. Un trésor dans mon jardin, conçu par Jeunes pousses, vise à susciter des changements durables dans les habitudes et les environnements alimentaires des jeunes en les rapprochant de l’origine des aliments par des expériences concrètes. L’aménagement d’un potager est au coeur de la démarche. Jeunes pousses est un organisme national voué à la promotion de saines habitudes alimentaires auprès des jeunes dans leurs milieux de vie. Avec son approche axée sur les plaisirs de bien manger, Jeunes pousses propose des projets novateurs qui vont de la découverte de l’origine des aliments à l’éveil sensoriel du goût. Un Trésor dans mon jardin intéresse particulièrement les personnes qui interviennent dans les services de garde à la petite enfance (CPE, garderies, services de garde en milieu familial), les écoles primaires, les milieux communautaires (toute organisation oeuvrant auprès des jeunes de 2 à 12 ans) et les organisations municipales. Info Site web : www.jeunespousses.ca Responsable : Irina Knapp, coordonnatrice du programme Téléphone : 819 340-1960 Courriel : [email protected] |
Tous | Toutes les régions |
Éducation-alimentation, Bâti-alimentation |
Petits cuistots / Parents en réseaux |
Le projet Petits cuistots / Parents en réseaux offre une série de 8 ateliers de cuisine-nutrition par année, à l’école, avec les enseignants et les parents. Le projet Petits cuistots / Parents en réseaux, élaboré par Les ateliers cinq épices, s’adresse aux jeunes du préscolaire jusqu’au 3e cycle ainsi qu’à leurs parents. Il consiste en une série de 8 ateliers de cuisine-nutrition par année se déroulant durant les heures de classe, avec la collaboration des enseignants et des parents. Chacun des ateliers couvre un thème différent et se déroule en 3 parties soit la réalisation d’une recette par les élèves, la présentation de notions de nutrition soutenue par un jeu pédagogique et la dégustation de la recette. Progressivement, les jeunes intègrent les notions d’une saine alimentation. Ce projet se distingue par le plaisir de cuisiner et de goûter, par la présence des parents au sein de la vie scolaire et par le développement de l’estime de soi et de compétences en mode de coopération chez les élèves. En amont du projet Petits cuistots / Parents en réseaux, l’organisme offre des ateliers de cuisine-découverte s’adressant aux enfants de 2 à 4 ans fréquentant les services de garde à la petite enfance. L’objectif est de leur faire découvrir des aliments sains en passant par l’odorat, le toucher, la réalisation d’une recette et la dégustation. Les ateliers cinq épices sont issus d’une initiative du milieu communautaire montréalais visant à lier, dans un même espace social, les enjeux relatifs à la santé, aux orientations de l’école et au développement communautaire. Petits cuistots / Parents en réseaux est offert dans les milieux suivants :
Info Site web : www.cinqepices.org Responsable: Martine Carrière, directrice par intérim, Les ateliers cinq épices Téléphone : 514 931-5031 Courriel : [email protected] |
6-12 ans | Toutes les régions |
Éducation-alimentation |
Les Ateliers du Frère Toc |
Le programme Les Ateliers du Frère Toc offre une formation culinaire à des jeunes de 12 à 17 ans en milieu scolaire et communautaire. Le programme Les Ateliers du Frère Toc offre une formation culinaire à des jeunes de 12 à 17 ans. Les ateliers sont offerts en milieu scolaire et en milieu communautaire. Ils ont pour objectif d’initier les adolescents à la cuisine et de développer leur autonomie culinaire tout en leur permettant de découvrir le plaisir de bien manger. Durant les ateliers animés par des formateurs expérimentés en cuisine, les jeunes apprennent les techniques culinaires de base, les différentes méthodes de cuisson et l’utilité des différents instruments utilisés en cuisine. Ils y acquièrent des connaissances sur la nutrition et la saine alimentation. Ces apprentissages leur serviront à réaliser des recettes simples et pratiques qui peuvent facilement être intégrées à leur réalité quotidienne. Ils découvrent aussi de nouveaux aliments et sont sensibilisés à l’importance de faire de bons choix alimentaires. Les participants cuisinent eux-mêmes leurs plats avec lesquels ils repartent à la maison après chaque atelier. Confiance, fierté et estime de soi font partie du menu de base des Ateliers du Frère Toc. Le programme est offert dans les milieux suivants :
Info Site web : www.tableedeschefs.org Responsable : Mélanie Leblanc, coordonnatrice du programme Téléphone : 450 748-1638 Courriel : [email protected] |
13-17ans | Toutes les régions |
Éducation-alimentation |
Offres et pratiques alimentaires revues dans les services de garde du Québec |
Le projet Offres et pratiques alimentaires revues dans les services de garde du Québec a documenté l’environnement alimentaire des services de garde au Québec, permettant ainsi de préciser leurs besoins et de développer des ressources appropriées en nutrition et en alimentation. Ce projet national vise à faciliter la création d’environnements alimentaires sains dans les milieux de vie qui exercent une influence directe sur les enfants d’âge préscolaire, comme la famille et les services de garde. Une cohorte de 106 services de garde de tout le Québec fut étudiée à l’égard de l’offre alimentaire, des pratiques culinaires, des pratiques alimentaires et des attitudes et connaissances en nutrition de ses acteurs. Les responsables en alimentation, les éducatrices de cette cohorte et des parents d’enfants d’âge préscolaire ont été sollicités au fil des 3 années. Ce projet est le premier ayant documenté l’environnement alimentaire des services de garde au Québec, permettant ainsi de préciser leurs besoins et de développer des ressources appropriées en nutrition et en alimentation. Le site web nospetitsmangeurs.org est devenu la référence en alimentation et en nutrition pour le milieu de la petite enfance. Info Site web : www.nospetitsmangeurs.org Responsable : Marie Marquis, nutritionniste et directrice du projet Téléphone : 514 343-6111, poste 1738 Courriel : [email protected] Responsable : Phillippe Grand, nutritionniste et coordonnateur du projet Téléphone : 514 343-6111, poste 40892 Courriel : [email protected] |
Adultes | Toutes les régions |
Éducation-alimentation, Politique-aliments-école |
Tout le monde à table |
Tout le monde à table veut assurer une saine alimentation auprès des jeunes de 0 à 12 ans du Québec. Tout le monde à table est la plus importante initiative sur les habitudes alimentaires des jeunes de 0 à 12 ans jamais déployée au Québec. La mission de Tout le monde à table (TLMT) est d’amener l’alimentation des générations grandissantes du Québec (0-12 ans) au coeur des préoccupations des Québécois. Le projet national TLMAT aura permis de donner la tribune aux jeunes familles du Québec afin de les entendre sur leurs comportements alimentaires, leurs priorités, leurs préoccupations et les défis qu’ils rencontrent lors de la planification, de la préparation et du partage des repas. C’est la première fois qu’un tel projet s’intéresse aux comportements alimentaires des jeunes familles. La mobilisation citoyenne, formule inédite de consultation privilégiée par le projet, a permis de susciter la prise de parole et de documenter ce que les jeunes, leurs parents et des adultes entourant ces familles ont à exprimer à l’égard de l’alimentation, de l’approvisionnement jusqu’à la table. Pour mener à bien ce projet et rejoindre les clientèles ciblées, 2 modes d’écoute ont été mis en place ::
Info Site web : www.toutlemondeatable.org Responsable : Nathalie Jobin, chargée de projet Téléphone : 514 343-6111, poste 3716 Courriel : [email protected] |
Tous | Toutes les régions |
Éducation-alimentation |
La Caravane du goût |
La Caravane du goût organise des ateliers et des activités pour les familles afin de leur faire découvrir la saine alimentation et les produits locaux. Organisée par l’organisme Jeunes pousses, la Caravane du goût a pour objectif de favoriser et faciliter l’accès à des aliments sains et locaux en accompagnant les enfants et leur famille dans la découverte du plaisir de bien manger. La Caravane est divisée en 2 volets : la cantine mobile et les ateliers d'éveil sensoriel au goût. La cantine mobile propose des repas sains lors d’événements familiaux. Lors des ateliers d'éveil sensoriel au goût, les jeunes et leurs parents apprennent à :
Info Site web : www.jeunespousses.ca Responsable : Irina Knapp, coordonnatrice du programme Téléphone : 819 340-1960 Courriel : [email protected] |
Tous | Toutes les régions |
Éducation-alimentation |
Ça mijote en Mauricie |
Le programme Ça mijote en Mauricie comporte plusieurs volets et activités pour inspirer de saines habitudes alimentaires aux jeunes et à leur famille. Moisson Mauricie-Centre-du-Québec propose des stratégies et des actions en saine alimentation aux parents d’enfants de 6 à 11 ans : développement d’habiletés et de connaissances, soutien, transfert de connaissances et communication. On propose la Mijotrousse et leur site web pour plusieurs idées et trucs pour mieux s’alimenter. Info Site web : http://moisson-mcdq.org/CaMijote/ Responsables : Geneviève Hamann et Caroline Chartier Téléphone : 819 371-7778, poste 26 Courriel : [email protected] et [email protected] |
6-12 ans | Mauricie (04) |
Éducation-alimentation |
Cultivons et Cuisinons du Lac au Fjord |
Les jeunes du Saguenay-Lac-Saint-Jean apprennent l’origine des aliments et développent leurs compétences culinaires grâce au projet Cultivons et Cuisinons du Lac au Fjord. La CRÉ Saguenay-Lac-Saint-Jean, par l’entremise de son projet Cultivons et Cuisinons du Lac au Fjord, a mis en place des ateliers dans les 4 MRC et la Ville de Saguenay Durant ces ateliers, les produits locaux sont utilisés. Des activités sont également mises de l’avant pour les 0 à 5 ans grâce au programme Trésor dans mon jardin qui permet aux jeunes de comprendre l’origine des aliments, l’importance de la production agricole locale et de développer leurs compétences culinaires. Dans une première phase, plus de 500 enfants âgés entre 2 et 5 ans sont initiés au plaisir du potager dans leur Centre de petite enfance, leur garderie en installation subventionnée ou par un organisme communautaire en petite enfance. Ce projet finance la formation des éducatrices, le matériel pédagogique, le suivi annuel ainsi que le réseautage avec des cuisiniers et des producteurs de la communauté. L’objectif final est de permettre à 2 500 jeunes de bénéficier de ce programme dans 50 milieux de garde et d’organismes en petite enfance. Info Site web : www.santesaglac.gouv.qc.ca Responsable : Audrey Morissette Téléphone : 418 545-4980, poste 451 Courriel : [email protected] |
0-5 ans | Saguenay–Lac-Saint-Jean (02) |
Éducation-alimentation |
Le « Park n’lot » de Royal West Academy |
L’école Royal West Academy a transformé un stationnement à côté de l’école en jardin. L’école Royal West Academy à Montréal a transformé un stationnement à côté de l’école en jardin. Les élèves y ont planté une variété de fruits et légumes. Des bénévoles entretiennent le jardin en été. Lors de la récolte, les fruits et légumes sont partagés entre les élèves et les bénévoles. L’école fait également un don des surplus de fruits et légumes à la banque alimentaire de l’arrondissement. Info Responsable : Adrian del Balso Courriel : [email protected] |
6-12 ans | Montréal (06) |
Éducation-alimentation |
Le Défi « Moi j'croque » |
Le Défi « Moi j'croque » encourage les jeunes du primaire à manger 5 portions de fruits et légumes par jour. Le Défi « Moi j'croque », organisé par le Réseau des sports étudiants du Québec (RSEQ), encourage les jeunes du primaire à manger 5 portions de fruits et légumes par jour. Le défi propose, pendant 5 jours, des activités sur une thématique différente pour stimuler les jeunes. Le but :
Info Site web : www.moijcroque.rseq.ca Responsable : Maude Poulin Lemieux, coordonnatrice en saines habitudes de vie Téléphone : 450 463-4055, poste 104 Courriel : [email protected] |
6-12 ans | Toutes les régions |
Éducation-alimentation, Politique-aliments-école |
Programme d’éducation en nutrition Aligo |
Le programme d'éducation en nutrition Aligo permet aux élèves du primaire de faire des choix alimentaires éclairés et d'adopter des comportements plus sains. Le programme d'éducation en nutrition Aligo a été mis sur pied pour les élèves du primaire. Il vise l'acquisition de connaissances qui leur permettront de faire des choix alimentaires éclairés et d'adopter des comportements plus sains. La sensibilisation des enfants dès le primaire est le but premier du programme Aligo. Ils apprennent à :
Le programme offre 6 trousses éducatives soit une trousse adaptée à chaque niveau du primaire. Chaque trousse comporte 7 unités proposant des activités d'une durée de 15 à 45 minutes. Les écoles, organismes ou professionnels de la santé peuvent également suivre une formation personnalisée avec des nutritionnistes du programme Aligo. Ce programme est issu du Groupe de recherche en prévention de l’obésité chez l’enfant et l’adolescent et est dirigé par la Dre Natalie Alméras, au Centre de recherche de l’Hôpital Laval affilié à l’Université Laval. Info Site web : /www.aligo.ulaval.ca Responsable : Natalie Almera, kinésiologue Téléphone : 418 656-8711, poste 3150 Courriel : [email protected] |
6-12 ans | Toutes les régions |
Éducation-alimentation |
Éducation à la nutrition pour les milieux scolaires |
Sensibiliser les jeunes du primaire aux saines habitudes de vie en matière d'alimentation, d'activité physique et d'hygiène. Le programme d'éducation à la nutrition pour les milieux scolaires des Producteurs Laitiers du Canada s’adresse aux enseignants du primaire, aux enseignants en éducation physique et en santé, ainsi qu'au personnel des services de garde en milieu scolaire. Les documents d’information sont offerts gratuitement dans le cadre d'un atelier d'éducation à la nutrition animé par une diététiste. Les enfants sont sensibilisés aux saines habitudes de vie en matière d'alimentation, d'activité physique et d'hygiène. Info Site web : www.educationnutrition.org Téléphone: 514 284-1092 ou 1 800 361-4632 Courriel : [email protected] |
6-12 ans | Toutes les régions |
Éducation-alimentation |
Défi pelure de banane |
Le Défi peluredebanane.com est un projet pour les élèves du secondaire qui valorise les fruits et les légumes et dénormalise la malbouffe. Le Réseau des sports étudiants organise le Défi peluredebanane.com, un projet pour les élèves du secondaire et des cégeps qui vise à valoriser les fruits et les légumes et à dénormaliser la malbouffe. Les objectifs :
Le défi comprend :
Info Site web : http://sportetudiant.qc.ca Courriel : [email protected] |
13-17ans | Toutes les régions |
Politique-aliments-école, Éducation-alimentation |
Le projet Boîte à lunch |
Le Projet Boîte à lunch fait la promotion de la saine alimentation et de la sécurité alimentaire. Le groupe Action Communiterre, dans Notre-Dame-de-Grâce à Montréal, propose le Projet Boîte à lunch pour promouvoir la saine alimentation et la sécurité alimentaire. Des ateliers de cuisine parascolaires pour les enfants de 4e et de 5e année sont offerts, ainsi que pour les jeunes de l’école secondaire Saint-Luc. Info Responsable : Merissa Nudelman Téléphone : 514 967-6374 Courriel :[email protected] |
6-12 ans | Montréal (06) |
Éducation-alimentation |
Jardin communautaire à l’école St. Monica |
Les jeunes de l’école St. Monica ont fait un jardin communautaire dans la cour d’école. Dans l’arrondissement de Notre-Dame-de-Grâce à Montréal, les jeunes de l’école St. Monica ont reçu l’aide du groupe Action Communiterre pour planter un jardin communautaire dans la cour d’école. Ils apprennent à semer, cultiver et cuisiner les aliments qu’ils récoltent. Les adolescents du camp de jour entretiennent le jardin en été. Info Responsable : Paquita Nanton Téléphone : 514 369-0087 |
6-12 ans | Montréal (06) |
Éducation-alimentation |
Des heures à la ferme |
Des jeunes passent 30 heures sur une ferme pour créer un lien avec la terre nourricière. Depuis 12 ans, les groupes de Citoyens du Monde de première secondaire de l’école secondaire l’Aubier de Lévis passent 30 heures à la ferme Marichel. Ils profitent d’un contact privilégié avec la terre nourricière. L’activité est en lien avec la thématique « Nos origines, toute une histoire ». Dans le cadre d’une activité spéciale, tous les élèves remplissent un carnet de bord « Un vent d’énergie » portant sur la saine alimentation, l’activité physique et contre le tabac. Des dégustations santé, des midis marche sont organisés. Info Site web : http://web.csdn.qc.ca Téléphone : 418 839-9468 |
13-17ans | Capitale-Nationale (03) |
Éducation-alimentation |
Projet Jeunes chefs |
Des ateliers de cuisine à Laval. Les jeunes de 3e cycle de l’école Les Quatre-Vents à Laval participent à un atelier de cuisine d’une journée, une fois par mois, grâce au projet Jeunes chefs. Info Site web : http://jasp.inspq.qc.ca Responsables : Anne Desrochers et Pierre Samuel, enseignants |
6-12 ans | Montréal (06) |
Éducation-alimentation |
Rédaction : Veille Action
Révision terrain : Mariane Dion, conseillère en alimentation, Québec en Forme
Révision scientifique : Amélie Boulanger, diététiste-nutritionniste, étudiante à la maîtrise à la faculté d'éducation physique et sportive de l'Université de Sherbrooke et Pascale Morin, PhD, professeure adjointe, Faculté d’éducation physique et sportive, Université de Sherbrooke
Fiche créée le : 11 novembre 2012
Références
Bibliographie
- Agence de la Santé publique du Canada. Santé et nutrition en milieu scolaire. [Consulté le 14 mai 2012]
- Bouchard, Normand (éd). Persévérance scolaire, saines habitudes de vie. Le Monde de l’Éducation. Décembre 2011, Volume 1, numéro 2. [Consulté le 11 septembre 2012]
- De la ferme à la cafétéria Canada. www.farmtocafeteriacanada.ca [Consulté le 17 janvier 2012]
- Institut de la Statistique du Québec. http://www.stat.gouv.qc.ca [Consulté le 15 mai 2012]
- Institut national de la santé publique du Québec. www.inspq.qc.ca [Consulté le 15 mai 2012]
- Jardin botanique de Montréal. Carnet horticole et botanique.[Consulté le 15 mai 2012]
- Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. Obésité chez l’enfant : le surplus de poids chez les jeunes. [Consulté le 11 juin 2012]
- National Farm to School Program. www.farmtoschool.org [Consulté le 16 janvier 2013]
- Organisation mondiale de la santé. Skills for Health. Skills-based health education including life skills: An important component of a child-friendly/health-promoting school. Information series on school health, Document 9. [Consulté le 23 mai 2012]
- PubMed. National Library of Medicine.www.ncbi.nlm.nih.gov [Consulté le 16 janvier 2013]
- Québec en forme. Consortium jeunesse de la terre à la table. [Consulté le 11 septembre 2012]
- Santé Canada. Amélioration des compétences culinaires : aperçu des pratiques prometteuses au Canada et à l’étranger. 2010. [Consulté le 22 mai 2012]
- Santé Canada. Amélioration des compétences culinaires : synthèse des données probantes et des leçons pouvant orienter l’élaboration de programmes et de politiques. 2010. [Consulté le 11 septembre 2011]
- Sorhaindo, Annik, Feinstein et Leon. What is the relationship between child nutrition and school outcome. Center for research on the wider benefits of learning. June 2006.
- Statistique Canada. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Composant annuelle. 2010-2011.
- U.S. Department of Agriculture (USDA) How Food Away From Home Affects Children’s Diet Quality [Consulté le 17 janvier 2013]
- Vallée, Pierre. Les Québécois et l'alimentation Au pays de la malbouffe. Le Devoir. 15 mars 2005, [Consulté le 14 mai 2012]


