Veille - Habitudes de vie

Santé durable  pour tous  : plaidoyer de l’ASPQ en faveur de la prévention

L’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) vient de publier un énoncé de position à l’adresse du gouvernement du Québec afin de bâtir la santé durable au profit de tous les Québécois.

Prévenir plutôt que guérir

Cet énoncé de position recommande l’adoption d’une loi-cadre de prévention qui intègre la santé durable dans toutes les politiques afin que sa mise en application se fasse par les plus hautes instances ministérielles placées sous la supervision du premier ministre.

L’ASPQ rappelle que l’État joue un rôle crucial sur la santé de la population et qu’il devrait, de manière prioritaire, agir en amont de la prestation de santé. À ce chapitre, l’association rappelle que les soins de santé représentent 49,4 % du budget de la province. Or, seulement 2 % de l’enveloppe de 32,9 G$ sont consacrés à la prévention.

Les défis à relever

L’ASPQ considère que l’on doit adopter, sans délai, une vision durable de la santé et mobiliser les ressources humaines et financières pour la mettre en œuvre. Selon cet énoncé de position, il est urgent d’agir afin de pouvoir relever les défis suivants :

  • Prévenir les maladies chroniques puisque la moitié de la population âgée de plus de 12 ans est touchée par l'une d’entre elles.
  • Faire face au vieillissement de la population
  • S’adapter aux impacts négatifs des changements climatiques
  • Lutter contre les inégalités sociales qui nuisent à la santé des plus défavorisés
  • Accroître le niveau de littératie en matière de saines habitudes de vie

Bien sûr, souligne l’ASPQ, la santé durable est à la fois une affaire de responsabilité individuelle et collective. Outre le gouvernement, il incombe aussi aux entreprises, aux communautés et aux citoyens de participer au maintien et à l’amélioration de la santé de tous.

Cet énoncé de position est le fruit de consultations menées par les docteurs Jean Rochon et Richard Lessard auprès de plus de 500 professionnels en santé publique, en éducation, en urbanisme, en économie, en philanthropie ainsi que de gens du milieu municipal et communautaire.

Source : Association pour la santé publique du Québec

Veille Action – 25 février 2016